Les 31 premières années de ma vie et les 3 premières de ce « blogue »… plus les escapades récentes.

300 geux dans un château assiègé. Un seigneur tenu par la sécurité promise à ses sujets et qui ne peut laisser rentrer personne.

Dehors famine et massacre.

300 employés dans une boîte à la con. Un patron tellement éxangue par les obligations légales envers ses salariés qu’il ne peut plus laisser rentrer personne.

Dehors chomage et précarité.

On s’en sort mieux quand même.

Les parapluies pleurent sur les pompes, les pantalons collent aux genoux, et les français arrangent leurs cheveux dans le métro.

Pendant ce temps Roselyne et Michelle expliquent à leur chauffeur pourquoi elles ont decidé de renoncer à une retraite qu’elles n’auraient jamais prise.

Hier on a vu Domenech abandonner lui aussi, on l’a vu réaliser que ces quatre ans de crachas sans pare-brise n’avaient servi à rien, qu’il sortirait bien par la petite porte et sous les huées.

Le type tenait à son boulot plus que n’importe quel autre avant lui, et on lui a retiré bien avant l’échec pour rassurer TF1. Nous on perd l’entraîneur le plus charismatique de toute l’histoire du foot français, le seul dont on se souviendra vraiment.

Le pire c’est que les supporters coupe-du-monde (une fois tous les quatre ans) auront raison de chier ce matin.

Allez amenez la suite, amenez le petit Blanc de poulet, la France a faim.

le titre de l’équipe de ce matin…

Le progrès : la pelle du 17 juin.

Heureusement, l’humour des journalistes sportifs est reconduit lui…

Les parapluies pleurent sur les pompes, les pantalons collent aux genoux, et les français arrangent leurs cheveux dans le métro.

Pendant ce temps Roselyne et Michelle expliquent à leur chauffeur pourquoi elles ont decidé de renoncer à une retraite qu’elles n’auraient jamais prise.

Une équipe se trouve en marquant des buts, ben la nôtre c’est en braquant un bus !

Mais la merde ça lie bien. Alors espérons.

En littérature, en sport, merde même en diplomatie, on aime surtout bien jouer et accessoirement gagner. Le deuxième sans le premier, ça nous fera toujours chier.

C’est comme ça, c’est naïf, romantique, bref c’est con, mais c’est Français !

Alors espérons.

Je vois pas comment une nation qui aime vraiment le foot aurait pu se taper Thierry Roland pendant 50 ans et supporterait maintenant Pierre Menés.

Désolé TF1 va falloir meubler (une interview exclu de la mère d’Evra peut-être ?)

– Février 2000 –

L’équipe nationale ivoirienne rentre au pays sans passer les poules de la CAN.

Robert Guéï (bananier de l’époque) les convoque pour une humiliation public et les envoie dans un camp militaire.

La france riait.

si, si

Et bien d'autres