J’ai du mal à comprendre ce qu’il y a de ridicule à vouloir gagner un combat.
J’ai encore plus de mal à comprendre pourquoi, pour beaucoup d’observateurs, s’attacher à une victoire quand on sait la mériter (chiffres à l’appuie) serait vain.
Il me semble qu’aujourd’hui personne ne regretterait l’acharnement d’Al Gore, s’il avait pu lui faire gagner son élection. Une élection dont le ‘recompte’, s’il n’avait pas été interrompu par la court suprême, aurait, on le sait maintenant, donné la victoire à Al Gore. (non, pas Bush)
Alors que veut-on aujourd’hui ? Arrêter le décompte ? Se contenter d’un gagnant et d’un mauvais perdant sous prétexte que les résultats sont un peu trop long à venir, que la ‘confusion’ prend trop d’ampleur. On ne peut pas attendre quelques jours pour statuer sur une gouvernance que toutes les ‘personnes sondées’ jugent de toute façon sans importance ?
On s’en fout mais on veut vite être fixé !
Dans la majorité des cas, on gagne une élection avec un écart de voix considérable, mais lorsque ce dernier s’avère minuscule, alors on rentre dans le scénario que l’on observe aujourd’hui à l’UMP. Il n’y a pas d’exception ! Et surtout pas quand il s’agit du parti d’opposition d’une grande puissance.
Le décompte est un procédé compliqué et faillible. On a le droit de le contester ! A-t-on vraiment envie d’arbitrer une élection comme un match de foot, à la discrétion d’un seul homme ? Il y a des recours et il y a, il me semble, des droits.
En attendant, si ça énerve Mazerolle, libre à lui de couvrir Bettencourt, c’est tellement moins ridicule…