Japon / Banjo et Taxi

Le Japon ne décoit pas, nous découvrons les nouilles et les baguettes, la pluie est au rendez-vous et nos week-end s’animent au grès des animations nocturnes et des balades parapluie.

Petite intro carte postale pour vous dire que ce week-end a été bien calme, malgré une nouvelle soirée McMilliènne qui a fort bien commencé et s’est terminé en eau de boudin pour votre serviteur.

Guitars Yamaha et boules de gomme...

Guitars Yamaha et boules de gomme...

En effet, ce dernier, fort content de sa soirée Country, ne comprenait plus trop ce qu’il foutait à 00h30 dans une boîte gay au fin fond de Shinjuku.

Après avoir croisé quelques regard malsain pendant 4 bonnes minutes, il decide donc de saluer la compagnie (la copine de McMillan plus Brendan, un type très sympa qui voulait se faire une boîte gay à Tokyo depuis longtemps, et dont le rêve s’est malheureusement exaucé ce soir-là), alors je repars (ouais on va reprendre la 1e personne) et j’attends mon train une bonne demi-heure en compagnie de 2500 japonais.

[audio:quaibonde.mp3]

Ils essayaient de monter dans le train d’en face eux (enfin ils essayent pas vraiment, ils s’aglutinaient contre les portes déjà débordante de japono et puis attendaient tranquillement qu’on les pousses vers l’intérieur… Ce soir-là personne n’est venu.) Bref bien à l’aise dans mon train, j’ai vu défiler ces yeux mi-clos écrasés contre vitres et aisselles, j’ai pas fait coucou.

Pour faire court, le train n’allait pas jusqu’à ma station, il s’est arrêté pour la nuit en plein milieu du trajet (à Ikebukuro pour les initiés) et à l’autre bout de la ville de mon chez moi ! Alors comment, j’y rentre moi, chez moi ?

Enfin je pensais bien au Taxi, mais l’idée de dépenser 5000 Y ce soir-là me chagrinait un peu. Donc j’ai tenté de me repérer, essayé de calculer avec l’iPhone le temps qu’il me faudrait pour rentrer à pied, imaginer quel video sympa je pourrai en tirer. J’ai compté mes Yen aussi (parce qu’on peut faire ça en plein milieu de la nuit à Tokyo), et à ce moment là, j’ai vu plein de charmantes demoiselles se ruer sur moi, en me soufflant discrètement « Sexushi ? Sexushi ? » J’étais flatté, m’enfin quand même, comme je leur ai dit, oh, je suis amoureux moi, je ne pouvais pas laisser mon sex appeal me retenir plus longtemps. Alors j’ai tracé, me suis retrouvé au milieu d’un grand carrefour, ai activé mes donnée iPhone pour voir où j’étais, ai pleuré, ai fait signe à un taxi.

J’ai donc fini les yeux rivés sur un compteur kilométrique avec ce mec qui tenait absolument à faire la conversation à un type qui ne parle pas un mot de Japonais. Bon il s’est avéré que j’était vraiment très loin…

Bref ça vous fait un samedi soir parisien banal, mais à Tokyo. Allez pour ceux qu’aiment pas trop les histoires : la vidéo Country.

Toujours iMovie 08, excusez le montage, mais je découvre encore.

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