Alors Madame ChériBibi et moi-même, pendant notre aventure Tranquillou, on a pu évaluer à plaisir le système ferroviaire nippon, qui je dois bien le reconnaître, trois ans de cela, n’a été testé que très localement par votre serviteur.
Avant de faire l’aventure tranquillou, je me suis bien renseigné sur le Shinkansen. Ce « Bullet Train » ou « train de balle » dont tout le monde parle, enfin presque. Il se trouve que sur le net, à part évoquer son nom, sa rapidité, son importance dans les transports japonais, c’est pas facile de trouver des informations pratiques sur le Shinkansen. Alors je me suis dit, que mon expérience enrichirait ce blog avec un article.
Pour bien comprendre la singularité du Shintruc-là il faut aller sur le quai d’une de ses gares, et en laisser passer quelques uns. Des Shinkansen, il en passe toutes les dix minutes environ. Le quai correspond à la ligne, donc à la destination et il reste toujours le même d’année en année. Et toutes les dix minutes, s’arrête un Shinkansen. Il suffit de monter dans des voitures « Reserved » si on a payé pour une place attitrée ou les « Non-Reserved » si on s’est contenté d’acheter un billet normal.
Arrivé en bout de ligne, de gentils agents en bleu et en gants montent dans le train, retournent les banquettes d’un rapide coup de bras grâce à une>pédale discrète, nettoient, changent les petites serviettes des appuie-têtes. Dix minutes après les sièges et les allées sont propres, les fauteuils sont tous dans le sens de la circulation, on vous laisse monter.
Le Shinkansen, le TGV japonais qui met toutes les plus grandes villes du pays à moins de 4 heures fonctionnent exactement comme un métro. Et ça : ça pause ! J’ose même pas imaginer l’organisation que ça débloque une machine pareille !
Et j’en viens au confort ! On a pas mesuré mais doit bien y avoir plus d’un mètre de place pour ses jambes ! Des sièges aussi larges qu’une première classe fançaise et des chiottes japonaises ou occidentales en face desquelles trônent des lavabos isolés par de joli rideaux kitchouilles. Y a même un petit placard transparent dans lequel se cache un urinoir !
Ce qui m’a toujours marqué c’est l’intérieur avion. Les fenêtres sont des gros hublots, les allées du lino où circule régulièrement une petite hôtesse et son chariot plein de cochonneries.
Alors il y a plusieurs noms de train. C’est pas lié au modèles des voitures comme on pourrait le croire mais juste au service. Par exemple sur la ligne Tokaido qui relie Tokyo à Shin-Osaka. Il y a :
- Nozomi, les plus rapides, il s’arrêtent seulement à Yokohama, Kyoto, Nagoya et Shin-Osaka. On les a pas pris, le Japan Rail veut pas :(
- Hikari. Les moyens on va dire, ils s’arrêtent dans 4 gares de plus. Ce sont les plus fréquentés, les plus bruyants aussi. On y voit souvent des « salary man » se retourner une banquette et s’asseoir à 6 les uns en face des autres avec une bonne douzaines de bière.
- Kodoma. Alors celui-là on l’a pris qu’une fois. Sale, nul, 2 ! Ils s’arrête dans absolument toutes les gares et mets bien deux fois plus de temps qu’un Hikari. Oh le naz, j’ai honte pour lui.
Evidemment, c’était très intéressant !