Ben merde, je suis aux U.S.A (selon l’Inflight Map).
3 mois chez l’oncle Sam Donald.
On en passera deux à Portland, et le dernier en balade dans le sud-ouest américain.
Pourquoi Portland ? Parce que cette ville a marqué ma vie comme aucun lieu non visité et que ce nom prononcé depuis lors ne pouvait pas rester qu’une idée. Il y a un réel que je dois connaître, et par le hasard des choses, ce réel nous a invité. Bonjour !
On arrive en plein élection, élection qui on le sait déjà restera gravée dans le faux marbre de Washington. L’autre débile a peu de chances certes, mais Democracy Number One n’en sortira pas indemne, et comme son sillage fait pas mal de remous, le reste du monde non plus. On a donc pris nos billets pour cette production avant-gardiste américaine afin de spoiler les spectateurs des futurs remakes européens : À la fin le méchant est battu par lui-même… drôle de twist… Le gentil ? Pas vu.
Le dernier mois ? On sait pas trop, parcs à déserts et parcs à thèmes ? Sûrement pas mal de route et de couchées de soleil, des campings, des motels, des villages Trump et des villes Clinton, des surprises et des clichés.
On veut connaître notre Amérique à nous, celle qu’on aime, qu’on la juge et qu’on la quitte.
Le soleil se couche au dessus des rocheuses, et seule une française téméraire a osé foutre son foulard sur sa tête pour se protéger de la clim. Elle retourne dans son Portland… l’aventure commence dans moins de deux heures.
Oui car en 2016 il y a le wifi dans l’avion et des murs dans la têtes des cons…