Tous les articles écrits ici.
  • Rouge : soutient la révolte étudiante en général, est contre l’augmentation des frais de scolarité de 75% sur 5 ans.
  • Vert : ne soutient pas la révolte, souhaite le maintient de l’augmentation.
  • Blanc : souhaite une trêve et donc le gele des négociations et le report des discussions/protestations à après la rentrée pour permettre aux étudiants terminer leur année.
  • Noir : contre la nouvelle loi « spéciale » ou 78 qui vise à rendre illégales les manifestations telles qu’elles sont opérées par les mouvement étudiants et ce jusqu’au 1er juillet 2013 (fin du mandat du gouvernement actuel).

Les étudiants défilent toujours, le gouvernement joue encore un peu aux échecs sans trop se souvenir des règles et ce mouvement — qui impressionne peu les Français mais reste assez déroutant pour des Québécois peu habitués à la culture syndicaliste française — se transforme en révolution pour les libertés, celles-là mêmes combattues par la loi spéciale.

Alors peu importe l’issue, l’évolution politique du Quebec va en prendre un coup, et la révolte va entrer dans l’histoire.

Pas gégé l’évènement, mais on pourra toujours dire qu’on était là-bas quand il y avait les carrés rouges, vert, blanc, noirs. Les carrés quoi.

Pour protester contre la loi spéciale les Montréalais de tous âges tapent sur des casseroles tous les jours à 20h.

C’est une protestation spontanée qui rapproche les adultes, amuse les gosses et rajeunit les plus vieux — nostalgiques de la révolution tranquille.

Face à un gouvernement à la maladresse déroutante, on trouve un peuple timide mais sincère et qui contrairement aux apparences se fait plus entendre que les peuples « grande gueule » des riches démocraties.

C’était la France aussi. (avait pas besoin de coupe du monde pour se sourire dans la rue.)

Les Québecois se moquent souvent de Paris paralysé par la neige.

Voilà Montréal après une averse d’une demi-heure :

credits @CaroChevalier

Pose Johnny 2/10,

les deux drapeaux photoshopés à la ‘banderole de foot’ 4/10,

une légende 8/10, ça évitera les :

— Et c’est votre beau-frère Monsieur le Maire ?

Parent, enfant, gamin, mammie, maman, hipster, clodo, maquerelle, cul-de-jatte,

Mets-le !

En jean, en lin, en éponge, en cuir, en fourrure, en velour ou à dentelle,

Mets-le ton mini-short !

Nous sommes le 5 juin, le printemps est arrivé à Montréal.

Et c’est parti les conneries. On aura eu 1 mois de présidence « simple » et arrivent des frasques dignes de Cécilia. #not2007again!

Valerie Trierweiler encourage Falorni contre Royal

Alors évidemment éloignons nos critiques le plus possible d’une bête misogynie et gardons en tête que lorsque la « pas tout à fait » première dame rompt la cohésion politique de la majorité présidentielle pour des raisons qui ne peuvent être autres que personnelles (est-elle vraiment attachée à la Rochelle et oh coincidence, une rivale y fait campagne ?), il se pose un problème de confiance majeure avec un électorat —qui ne pensait pas élire un nouveau soap opéra.

Rappelons que la tant décriée Cécilia Sarkozy, si elle avait pu atteindre volontairement ou involontairement l’intégrité d’un mari, n’a jamais touché le président ou son parti.

Accroche tes mains à ma taille, c’est la chenille qui redémarre…

Marion Le Pen-Maréchal (aucun des ses deux noms n’évoque vraiment le meilleur de la France).

Après tout ils ont élu un nom et un joli visage, ils on élu le FN, et dans le Vaucluse, on emballe mieux les paquets qu’à Hénin-Beaumont. C’est comme-ça.

En revanche, il n’ont pas réélu le paquet Morano dit l’innemballable. La légende voudrait que même sous une burka, on discerne encore ses traits de corps et d’esprit.

Bref ç’aurait été difficile de recadrer les valeurs de la droite cet automne avec sa gueule au premier rang, saluons donc ce non-sacrifice.

Un an de désespoir politique soldé par un vote présidentiel à contre coeur, la clé du pouvoir cédée à des idées que l’on n’aime pas.

Bref, c’est choisir ses valeurs, sacrifier la politique au bon sens, faire gagner ceux qui se trompent pour défaire un débordement idéologique qui n’aura servi que le FN, désormais représenté par Collard et Le Pen-Maréchal (Grand-Gourou et Petit-Gourou).

Bref c’est enfin aboutir à ça :

Hécatombe éléctorale pour la Droite populaire

Ne feront pas partie de l’opposition:

Maryse Joissains-Masini (la folle d’Aix-En-Provence, en compétition avec Mireille Mathieu)

Jean-Paul Garraud

Brigitte Barèges

Eric Raoult

Christian Vanneste

Elie Aboud

Nadine Morano (curieusement non membre de la Droite populaire et pourtant chef de file de tout ce qu’elle incarne)

Patrice Calméjane

Claude Bodin

Eric Diard

Jean Roatta

Paul Durieu

Jean-Michel Ferrand

Jacqueline Irles

Daniel Mach

Jean-Marc Roubaud

Jacques Remiller

Christine Marin

Richard Mallié

Georges Mothron

Patrick Beaudouin.

Les paris sont ouverts. Qu’est-ce que Nadine va liker aujourd’hui ?

Les babouches ?

— Attendez tous les soirs quand je rentre chez moi, j’enfile mes bonnes vieilles babouches !

Smaïn ?

— Mais j’adore Smaïn ! Il me fait trop rigoler ! Ah ah ah !

L’essence Algérienne ?

— Ah mais dès que je suis congestionnée qu’est-ce que vous croyez que je me mets dans le nez ? De l’essence algérienne ! Nickel pour les sinus !

En tout cas nous ce qu’on like c’est son DESS de communication…

Et bien d'autres