3 x 3 mois. 2005, 2008 et 2012…
Le premier voyage (2005 ou Projet#202) était raconté sur un site un peu ancien, donc certains liens évoqués n’existent plus mais l’essentiel est là dont les Objets du Jours.

Oui parce qu’ici il y a des clodos, mais juste 1/100e de ce qu’on peut trouver dans n’importe quel pays civilisé.

Et pourquoi y a-t-il a si peu de clodo ? Pas facile à dire mais ça doit forcément venir du fait qu’il y a du boulot pour tout le monde ici. Du couillon qui agite son bâton lumineux près d’un chantier au gars (10) qui guident les bagnoles sur le parking d’ikea ! Vous me direz comme aux USA sauf qu’ici il y a un salaire minimum équivalent au notre.

Selon Triston ici les clochards c’est des malades, des schizos, des paranos, bref des victimes de maladies mentales qui les empêchent d’exercer regulierement une activité rémunérée.

Ce serait donc une des raisons majeures de ce terrible vide miséreux dont souffre les japonos.

Alors tous le monde sait ici, même les touristes ponctuelles, que Ueno c’est le paradis des Clodos. Ils s’y baladent toute la journée avec des dixaines de cartons et plantent la boîte le soir venu, heure à laquelle les autorités leur foutent la paix. Ça fait plus Camping des Caddies que bidonville, mais je n’oublie pas d’ajouter à cette phrase une empathie bien humaine. (c’est fait)

Et j’ai remarqué lors de mes nombreuses balades dans le parc (je vis a côté) que vers le grand bassin central chante toujours une conne aux airs de nonne. Et que devant elle, bien tassés sur des journaux pliés, une centaine de clodos la regarde, lui offrant quelques couplets bégayé fébrilement.

Tout ça ressemble à une messe chantée, car si je ne parle pas japonais, quand on lâche un Aréruyia même parmi des sons incompréhensibles, ça attire ma vielle oreille de pêcheur.

Et hier, alors que je revenais de ma visite au musée d’histoire naturelle qui, comme beaucoup de musées, se trouve à Ueno, je retrouvai la grosse assemblée joyeuse.

J’ai pris le temps d’observer. J’avais déjà remarqué le matin en passant qu’on installait une sono devant quelque clochards commençant a déplier leur Lyon Matin (c’est souvent des vieux journaux)

Bref, Marie était là, bougeant sont bassin des quelques centimètres réglementaires en poussant un Japono chretien du meilleur goût.

Et encore une fois : que des clodos ! Pas un seul fidèle du milieu actif ! Jour de semaine, jour férié, Noël, 11 septembre, que des clochards pour paroissiens !

L’église de la miséricorde aurait-elle donc ici parvenu à convertir ceux qu’elle prétend toujours défendre pour soutirer leur denier aux indéfendables ?

Non.

En fait, derrière Marie Pleine de Grace, il y a des glacières, il y a des cagettes, il y a litres de soupe et des bananes. Bref pour la multiplication des Bento faut se taper la messe !

Même en France on ose faire ça que pour Noël, et le Clodo reste à la porte ! Donc, devant ce marchandage de la prière, ce chantage liturgique, on ne peut crier que PAÏENS !

Ben ouais. Les Japonais dans leurs pratiques des nombreux cultes qui sont venus et repartis, ont tendance à les aborder de façon assez païennes. D’abord leur religion Shintoïste, malgré tout le bien que les touristes peuvent en dire, ça reste un culte basé sur des fondements lointains, sans réel reflexions spirituelles, qui permet juste, par des cérémonies, des prières et des traditions compliquées de se préserver de la malchance, de porter bonheur. Le prête Shinto choisit la date des événements important, pour qu’ils se passent bien, il purifie les maisons et les voitures pour pas qu’ils leur arrivent malheur.

Comme dans l’antiquité on donnaient aux dieux, ou en tout cas à leur reproduction statuaire des fruits, du riz et que ces rites sont inchangés, il est devenu normal, à l’arrivée des monnaies battues, de leur donner de l’argent pour s’assurer réussite et bonheur. On commande donc aux prêtre des prières, qu’on lui paye comme un service. On jette systématiquement des pièces dans l’un des dix troncs commun des temples avant de prier. L’argent semble être partout.

C'est là qu'on paie/prie !

C'est là qu'on paie/prie !

Au moins le Catholicisme décore ses rites payens de fondements théologiques, raconte une histoire sur l’interêt de la cérémonie, nous dit pas juste « Ca porte bonheur ! » Mais le Shintoïsme n’indique pas de code de conduite il dit juste : Vivez une vie harmonieuse avec la nature… Super. Du coup, quand le gouvernement, comme dans tous les pays du monde, s’est rendu compte que ses « sujets » célébraient leur dieux en dansants autour de gigantesque totem en forme de bite, il a bien fallu trouver une solution.

On a donc, incidemment introduit le Bouddhisme par l’intermédiaire de la Corrée. Lui, donnait un code de conduite, une petite morale pudique, qui à défaut de terrifier les opprimées comme notre chère Chrétienté, leur donnait un peu de cette pudeur qui rend les gens chiant mais moins dérangeant. Bref, ranger moi ces gros phalus bande de ploucs !

Se sont donc mélangés les rites, les symboles, les statuettes bouddhistes et shinto dans des temples qui voulaient exercer le culte sans dissocier les deux religions Japonaises.

Quelques siècles plus tard, puisqu’il le faut bien visiblement, les chrétiens ont débarqué au Japon, enfin les Portugais (oui le pape leur avait donné le Japon…). Ils n’étaient pas rigolos, parlaient d’un Dieu cruel, d’un enfer, d’un paradis, de pudeur, de privation mais, comme à chaque fois, convertirent des milliers de fidèles !

Enfin surtout les seigneurs de ses fidèles, qui pour des kilomètres de soies, des décennies de commerce lucratif avec les étrangers, et surtout de la poudre à canon, voulaient bien qu’on leur coule un peu d’huile sur le front si ça aidait… Bref, voilà des milliers de Japonos huilés, baptisés et les Portos bien en place sur le continent. On est en 1560, et 40 ans plus tard, près d’un quart du Pays, en tout cas des domaines seigneuriaux sont chrétiens.

Arrive ensuite Tokugawa, le fondateur de la dernière lignée des Shogun. Le Shogun actuel à 5 ans, il y a donc un conseil de Régence dont il fait partie, à qui il fait la nique, puis après de nombreuses guerres, quelques aides des étrangers en armes et équipements, il conquiert le pays, mate tous les autres seigneurs et demande à l’Empereur s’il aurait l’obligence de le faire « Shogun ». Plus tard, il se rend vite comte que l’intervention des Portuguais Chretiens est une menace à la paix du Japon, qu’ils en voudront plus, qu’ils préparent certainement une conquête, une conversion de masse, bref, il a juste un peu de bon sens et décide de les virer à grand coup de tongs dans la cul.

Ca veut dire, chasser tous les prêtres, arrêter le commerce extérieur, demander à tout bon Japo-Catho de renoncer à sa religion, et le cas échéant, de les crucifier (Pas une attention touchante, on faisait juste comme ça au Japon).

Ca prendra une trentaine d’années, plusieurs Shogun Tokugawa, mais ne restera que les Hollandais à qui on alloue une ile pour qu’ils maintiennent le commercer tout en leur interdisant l’accès au territoire.

Donc Chrétien persécutés, quelques martyrs, nianiania, et du coup une religion Catholique très peu présente par rapport à n’importe quelle démocratie du monde (franchement ça repose, comme l’interdiction de fumer dans les lieux publics). Mais même cette religion-là, ils la pratiquaient sans oublier le Shintoïsme, plus une religion nationale que spirituelle, et peinait donc à isoler le christianisme comme la seule religion possible. Dans les premiers temps ils acceptèrent sûrement tous ses sacrements comme des rites d’une religion de plus qui viendrait se greffer à leur premier amalgame.

À travers ce que nous appelons nous la religion, les Japonais ne semblent pas chercher une issue spirituelle à leur faillibilité d’homme. Ils semble juste chercher à améliorer leur quotidien en lui assurant des présages heureux à travers toute sorte de superstitions religieuses, que l’on peut naturellement acheter. Les Japonais n’ont pas vécu le scandale des indulgences, alors pourquoi ne pas payer pour être sereins ?

Donc faut pas venir se plaindre si les prosélytes locaux emploient des méthodes que l’on qualifierait sans gêne de peu catholique. En tout cas moi j’ai enfin trouvé à quoi correspondait cette réunion de miséreux, je suis content d’avoir cerné la Messe des Clodos à Ueno !

Oui alors je pars bientôt, en fait dans une semaine je serai au Narita Port Hotel pour passer ma dernière nuit au Japon parmi des lumières et des bruits d’aéroport en me disant qu’il n’y a pas grand chose à faire au bord des pistes.

Alors ces jours ne sont pas vraiment occupés par des expéditions extraordinaires dignes de publications régulières. Je me contente surtout de faire ce que j’aime ici : « vivre au Japon » et ça n’inclue pas beaucoup d’adrénaline.

Je suis quand même allé au Musée de l’Armée, parce qu’ils en ont un et il est assez bien traduit, enfin assez bien adapté à la critique internationale sur ce qu’ils ont encore du mal à déconsidérer. Disons qu’ils disent Hawaïi au lieu de Pearl Harbor, que le massacre de Nanking est résumé par « Les troupes Japonaises avaient pour ordre de trouver les soldats déguisés en civils et de les tuer… » (ils en ont trouvé 200 000, hommes, femmes, enfants…)

Evidemment que pendant la 2e guerre les Japonais se sont comportés comme des trous du cul, mais pas plus que les autres ennemis. Et dû à un certains manque d’intérêt pour l’histoire contemporaine Asiatique, on a tendance à en vouloir plus aux Japonais alors que leur crime le plus populaire est d’avoir attaqué une flotte militaire en ne tuant que 57 civils. Je ne les trouve pas plus démons que le moustachu…

Je suis donc allé voir leur musée de la Guerre humblement sans mes arrières pensée d’étranger inculte en me rappelant que Hiroshima et Nagasaki ne sont pas qu’un débat interminable mais aussi l’aboutissement de décennies de modernisation militaire et sociale qui méritent d’être connues avant d’oser seulement donner raison à l’un ou à l’autre.

« Mais non Fidel, il rigole ! »

« C’est bon Nico, il plaisante »

Je sais plus quoi leur dire :/

Ces derniers jours qui s’écoulent sont donc naturellement voués à faire ces derniers trucs une dernière fois… Donc pour être honnête, rien de bien nouveau, pas vraiment l’aventurier. 

Alors oui j’ai fait du Karaoké ! J’avais encore pas eu l’honneur d’essayer les Karaoke Box japonaises, c’est fait. C’est trop chouette ! Même pour un mélomane comme moi. Ce qui pause surtout c’est d’appeler la réception pour réclamer maracas et tambourins et les obtenir dans la seconde ! Et pis faire le con dans le micro ça débriderait même Karl Lagarfeld. (J’en ai profité pour rencontrer une nouvelle Teacher dis donc, que je connaissais pas)

Pas de barre ?!

Pas de barre ?!

Sinon je suis allé sur le Mont Takao, une de ces excursions proches de Tokyo d’où l’on a une bien belle vue ! C’est les anglais qui m’on conseillé ça, donc j’ai pris, content de faire un truc nouveau. Le truc qui ressort c’est quand même le fait qu’on prend un télésiège unique en son genre de type

KO Tombe-par-terre 9003.

Dessous il y a des filets qui garantisse un os félé plutôt que la paraplégie mais bon ? Je comprends pas ce qui les empêche de foutre une barre, surtout que trois mecs s’occupent de vous faire asseoir sur le truc sans danger à « l’embarquement »… Un denier mystère que je n’aurai pas le temps de résoudre, je pense. Mais j’ai bien rigoler en imaginant la cousine se tortiller la-dessus.

A part ça, les adieux habituels, je sors presque tous les soirs. Hier Bubba Gump (oui un dernier, sans mes copines-cousines ça fait drôle) avec Triston et Justyna, demain Shibuya avec Rod et Mochi, jeudi je sais pas où avec les Gareth & Al. Et là je vais à Funabashi voir Anne-Laure Visa qui, après avoir épousé, Taka (son copain Japonais) l’année dernière vient de s’installer au Japon, à Funabashi donc. C’est ma seule copine expatriée ici, alors ça va être rigolo de se voir ! Notons que Taka, cameraman de formation, travaille depuis peu au département production de Tokyo Disneyland, ça pause !

Bref, tous ces sayonaras prennent du temps ! 

Merde faut que je commence ma valise moi :D

Bon il est quand même temps de parler de ces copains-là.

Hier, je suis allé comme prévu revoir cette bonne vieille Anne-Laure qui, étant toujours plus ou moins en train d’attendre un visa quelque-part, a décidé d’attendre celui pour l’Australie au Japon, terre natale de son mari, lui aussi attendant son visa… Alors on s’est retrouvé dans son bled, Funabashi, 30 minute de Tokyo, Ikéa à 5 minutes. Et après avoir dégusté un Moss Burger, on a filé chez Daiso !

Daiso c’est une chaîne de 100 Yen Store ou « tout à 100 Yen » pour que tout le monde comprenne bien (105 Yen avec les taxes). Alors faut oublier le « tout à 2 euros » hein, rien à voir, déjà c’est moitié moins cher et surtout il n’y a pas que des bols et des petits chats en cire. Il y a TOUT :

Vêtements, vaisselle, ustensiles de cuisine, papetterie, déco, farces et attrapes, jouets, CD, nourriture, et tout pour 100 Yen sauf quelques articles bien étiquetés en gros.

 

Mon combini à 99 Yen !

Mon combini à 99 Yen ! (dit KyuKyu)

Donc non seulement on peu équiper toute sa baraque pour le prix d’un gobelet Revol mais en plus ils ont les gadjets et bidules les plus débiles d’Asie ! Des trucs inutiles mais qui valent que 100 yen ! Alors on passe des heures à les regarder, on les achète, on les ramène, on les entasse. Ca vaudrait le coup de venir jusqu’au Japon rien que pour s’en remplir une pleine valise, de leur merdouilles !

 

 

Depuis que je suis ici (et en 2005 aussi) j’ai fait pas mal des 100Y, du petit en bas de chez moi au géant de Harajuku, en passant par tous ceux qui accompagnent généralement un supermarché conséquent mais hier…

J’ai passé 2h30 au Giga Daiso de Funabashi ! Dans la région de Tokyo, des Giga Daiso y en a que deux, et je pense pas qu’il y en aie besoin de plus. 6 étages d’à peu près 500m2 chacun ! Un truc de dingue !

Je pourrais pas énumérer tous les gadjets qu’ils ont pour seulement 100 yen, alors je ne parlerai que de la palme, le Gizmo d’Or du burlesque pratique :

J’entends déjà les beurk, les proutprout, les caca ! Mais y a une position pour les femmes aussi, (système d’ouverture très ingénieux) et surtout ne croyez pas que c’est un simple sac à pipi ! Non ! La matière est imbibée d’un gel qui, je cite : « quickly solidify urine into an ordorless form ». Oui ! Ca solidifie le jus d’asperge et le rend inodore ! Et dire que je quitte ce pays d’audace et d’innovations (à 100 Yen !) d’ici la fin de la semaine. Je note juste une des nombreuses mises en garde pour finir : « Une urine malsaine peut empêcher la solidification »

Vivement les bouchons des grandes vacances !

PS: J’avais complètement zappé les Rolls depuis pas mal de temps, c’est corrigé…

Ben merde… Voilà encore un Projet Japonais qui va se conclure…

Ca paraît peut-être un peu con d’être revenu dans le même pays, dans la même ville et de la même façon. Tout le monde a bien compris qu’à travers cette pseudo continuation je ne voulais que retourner 3 ans auparavant dans le Projet#202, avec Rod, avec Triston, avec Matsuya, Tokyo Disneyland, les Combini, les canettes Asashi !

Alors j’ai quand même découvert plein de nouveaux trucs, de la bouffe, difficile à croire qu’en quatre mois j’avais pas tout couvert, et pourtant si ! J’ai surtout encore plus appris sur l’histoire Japonaise, vu que la dernière fois, j’avais commencé à m’y interesser que quelques semaines avant la fin. L’histoire c’est comme une langue, faut vraiment être dans le pays pour la comprendre, et surtout faut vivre ici pour cerner l’influence qu’elle a sur leur société.

Le Projet204 a parfaitement fonctionné : Ai plus faim. Mais je reviendrai ! Comme on retourne voir des amis, mes copains les Japonais, et surtout leur maison hein ! J’ai toujours pas percé un réseau social Japonais. Je crois que le seul moyen de les infiltrer c’est vraiment de trouver une Japonais, de l’épouser, voir sa famille, ses amis, bref un vrai boulot d’espionnage qui prend une bonne moitié de vie, et vu les risques (balance, torture, rançon…) Mariane a pas voulu !

Qu’à cela ne tienne, l’habitat est plus passionnant de toute façon ! C’est pas vraiment les fourmis qui nous fascinent hein, c’est le gros terrarium ou elle grouille comme des petits neutrons ! Voilà le Japon c’est un gros terrarium où j’ai pu étudier les Japonos que comme observateur… mais quand on voit la geule des acteurs :D

J’ai mis en ligne mon Escape Plan, ça je sais que ça peut passionner au moins les personnes qui raillent mon organisation psycho-tarte. Il est en haut avec les autres liens… ou .

On y découvre entre autre que le Projet ne se terminera bien que le Dimanche 14/12, jour où je quitte l’empire…

 

  • Le McDo servi en 1 minute trente secondes.
  • Les pubs dans la yamanote.
  • Triston McMillan
  • Les soupes de maïs dans les distributeurs.
  • Manger comme un gros sale.
  • Rod Rolirad
  • Allez chercher Mariane a l’aéroport.
  • Justyna Jasiewics
  • Tokyo Disneyland !
  • Japan Rail
  • Tokyo station aux heures de pointe.
  • Les Donburi !
  • Gareth and Al
  • La mélodie du passage piéton.
  • Tokyu Hands
  • Toutes les variétés de Calpis
  • Brendan Riley
  • Food Express
  • Les plaques d’égout en forme de bonhomme.
  • Bobby
  • Tommy Lee
  • Dr Pepper
  • Les White
  • Les tout a 100¥
  • La ponctualité des trains.
  • 18 degré en décembre.
  • Le shinkansen
  • Les films de samuraï (mais vus au japon)
  • Mon vidéoclub qui pue la clope.
  • Les bobs jaunes fluos.
  • Cher Puna
  • Les mini-nano-shorts des meufs.
  • Les musiques de Muji.
  • Les Onigiri
  • Futako-Tamagawa
  • Yodobashi-Akiba
  • Filmer le japon
  • Les pictos des sièges prioritaires.
  • Le pinguin de Suica.
  • Les petites crêpes sucrés avec du riz dedans.
  • Les pintes de bière a 4€.
  • Les réunions de country.
  • Voir les enseignes limimeuses défiler dans la baie vitré de la Yamanote.
  • Les parapluies transparents.
  • Les petites courbettes de quand on est poli.
  • Le karaoke dans les bars pouilleux.
  • Les cache-oreilles Chanel.
  • Me lever tôt le matin pour ma chérie… ou des poissons…
  • La mélodie de Takadanobaba.
  • Les petits pains jambon-fromage.
  • Les portables décorés comme des gâteaux.
  • Le parquet froid des temples.
  • Rouler la nuit avec Rod.
  • La voix de la meuf qui annonce Shibuya.
  • Les vieux qui s’excusent avant de d’asseoir a côte de moi.
  • Les meufs qui se promènent en Kimono.
  • Les gros écrans de Shibuya.
  • Les larges pantalons des ouvriers.

Puisque c’est la dernière page, sur laquelle restera figé à jamais feu le Projet204.com. Je tenais, pour ceux qui ont suivi, ou moins suivi, ou pas du tout, à faire un petit debrief des trois mois passés à Tokyo, Japon.

Le Projet204, c’était ça :


Projet 204 Recap
envoyé par cheribibiz

Merci d’être venu !

Et soyez prudent sur la route.

Quand les employés de la navette aéroport, depuis le quai, font une courbette 90° au bus lorsqu’il démarre.

C’est parti pour 3 mois au ponpon.

Il y a 4 ans, pour s’intégrer au Japon, il fallait avoir un grand téléphone à clapet rouge ou vert avec 5 pendentifs colorés.

Maintenant tu sors juste ton iPhone.

Dépaysement : -1

Et bien d'autres