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Ah ouais.

Petite-Blague j’ai naïvement cru que c’était un surnom pour un type finalement drôle.

Mais ce serait pas « Petite-Blague ».

« Petite-Blague » c’est évidemment pour quelqu’un qui fait souvent des « petites » blagues mais pas vraiment drôles.

On en connaît tous, on lui fait un sourire crispé et on s’empresse de lui trouver un surnom, plutôt acide.

Et quand tous les journalistes le reprennent pour souligner son « esprit », on se contente de faindre la sincérité, pris à notre propre dérision.

— Oui, il est très drôle François Hollande.

ici la première des petites blagues

C’est quand même curieux cette idée de campagne à l’UMP.

On dit au Français : Il ne faut pas laisser à la gauche tous les pouvoirs !

Régions, Départements, Villes, Sénat, Présidence et maintenant Assemblée.

Fatalement dès les premiers débats, on va leur demander d’affirmer que, dans le cas inverse, ils inviteraient bien sûr les Français à voter à gauche pour ne pas s’approprier tous les pouvoirs.

Et là, refus ou hypocrisie, on aura pas l’air con.

(notons qu’une pirouette est peut-être prête hein, et j’ai hâte de la voir.)

Il y en a quand même deux un peu blasés de pas pouvoir bosser.

Ne tapons pas sur Taubira, ça peut que nous revenir dans la gueule.

trop tard.{.arrow}

  • Rouge : soutient la révolte étudiante en général, est contre l’augmentation des frais de scolarité de 75% sur 5 ans.
  • Vert : ne soutient pas la révolte, souhaite le maintient de l’augmentation.
  • Blanc : souhaite une trêve et donc le gele des négociations et le report des discussions/protestations à après la rentrée pour permettre aux étudiants terminer leur année.
  • Noir : contre la nouvelle loi « spéciale » ou 78 qui vise à rendre illégales les manifestations telles qu’elles sont opérées par les mouvement étudiants et ce jusqu’au 1er juillet 2013 (fin du mandat du gouvernement actuel).

Les étudiants défilent toujours, le gouvernement joue encore un peu aux échecs sans trop se souvenir des règles et ce mouvement — qui impressionne peu les Français mais reste assez déroutant pour des Québécois peu habitués à la culture syndicaliste française — se transforme en révolution pour les libertés, celles-là mêmes combattues par la loi spéciale.

Alors peu importe l’issue, l’évolution politique du Quebec va en prendre un coup, et la révolte va entrer dans l’histoire.

Pas gégé l’évènement, mais on pourra toujours dire qu’on était là-bas quand il y avait les carrés rouges, vert, blanc, noirs. Les carrés quoi.

Pour protester contre la loi spéciale les Montréalais de tous âges tapent sur des casseroles tous les jours à 20h.

C’est une protestation spontanée qui rapproche les adultes, amuse les gosses et rajeunit les plus vieux — nostalgiques de la révolution tranquille.

Face à un gouvernement à la maladresse déroutante, on trouve un peuple timide mais sincère et qui contrairement aux apparences se fait plus entendre que les peuples « grande gueule » des riches démocraties.

C’était la France aussi. (avait pas besoin de coupe du monde pour se sourire dans la rue.)

Les Québecois se moquent souvent de Paris paralysé par la neige.

Voilà Montréal après une averse d’une demi-heure :

credits @CaroChevalier

Pose Johnny 2/10,

les deux drapeaux photoshopés à la ‘banderole de foot’ 4/10,

une légende 8/10, ça évitera les :

— Et c’est votre beau-frère Monsieur le Maire ?

Parent, enfant, gamin, mammie, maman, hipster, clodo, maquerelle, cul-de-jatte,

Mets-le !

En jean, en lin, en éponge, en cuir, en fourrure, en velour ou à dentelle,

Mets-le ton mini-short !

Nous sommes le 5 juin, le printemps est arrivé à Montréal.

Et c’est parti les conneries. On aura eu 1 mois de présidence « simple » et arrivent des frasques dignes de Cécilia. #not2007again!

Valerie Trierweiler encourage Falorni contre Royal

Alors évidemment éloignons nos critiques le plus possible d’une bête misogynie et gardons en tête que lorsque la « pas tout à fait » première dame rompt la cohésion politique de la majorité présidentielle pour des raisons qui ne peuvent être autres que personnelles (est-elle vraiment attachée à la Rochelle et oh coincidence, une rivale y fait campagne ?), il se pose un problème de confiance majeure avec un électorat —qui ne pensait pas élire un nouveau soap opéra.

Rappelons que la tant décriée Cécilia Sarkozy, si elle avait pu atteindre volontairement ou involontairement l’intégrité d’un mari, n’a jamais touché le président ou son parti.

Accroche tes mains à ma taille, c’est la chenille qui redémarre…

Et bien d'autres