Marion Le Pen-Maréchal (aucun des ses deux noms n’évoque vraiment le meilleur de la France).
Après tout ils ont élu un nom et un joli visage, ils on élu le FN, et dans le Vaucluse, on emballe mieux les paquets qu’à Hénin-Beaumont. C’est comme-ça.
En revanche, il n’ont pas réélu le paquet Morano dit l’innemballable. La légende voudrait que même sous une burka, on discerne encore ses traits de corps et d’esprit.
Bref ç’aurait été difficile de recadrer les valeurs de la droite cet automne avec sa gueule au premier rang, saluons donc ce non-sacrifice.
Un an de désespoir politique soldé par un vote présidentiel à contre coeur, la clé du pouvoir cédée à des idées que l’on n’aime pas.
Bref, c’est choisir ses valeurs, sacrifier la politique au bon sens, faire gagner ceux qui se trompent pour défaire un débordement idéologique qui n’aura servi que le FN, désormais représenté par Collard et Le Pen-Maréchal (Grand-Gourou et Petit-Gourou).
Bref c’est enfin aboutir à ça :
Hécatombe éléctorale pour la Droite populaire
Ne feront pas partie de l’opposition:
Maryse Joissains-Masini (la folle d’Aix-En-Provence, en compétition avec Mireille Mathieu)
Jean-Paul Garraud
Brigitte Barèges
Eric Raoult
Christian Vanneste
Elie Aboud
Nadine Morano (curieusement non membre de la Droite populaire et pourtant chef de file de tout ce qu’elle incarne)
Patrice Calméjane
Claude Bodin
Eric Diard
Jean Roatta
Paul Durieu
Jean-Michel Ferrand
Jacqueline Irles
Daniel Mach
Jean-Marc Roubaud
Jacques Remiller
Christine Marin
Richard Mallié
Georges Mothron
Patrick Beaudouin.
Les paris sont ouverts. Qu’est-ce que Nadine va liker aujourd’hui ?
Les babouches ?
— Attendez tous les soirs quand je rentre chez moi, j’enfile mes bonnes vieilles babouches !
Smaïn ?
— Mais j’adore Smaïn ! Il me fait trop rigoler ! Ah ah ah !
L’essence Algérienne ?
— Ah mais dès que je suis congestionnée qu’est-ce que vous croyez que je me mets dans le nez ? De l’essence algérienne ! Nickel pour les sinus !
En tout cas nous ce qu’on like c’est son DESS de communication…
Ici les parcs sont ouverts sur la rue et les pelouses pour tous. Il faut comprendre qu’ils ne sont pas ceints d’une grille avec piques sur lesquels le Français nostalgique plante sa tête d’aristo.
Pas besoin de faire le tour pour trouver l’entrée, pas besoin de guetter la fermeture.
On passe du trottoir à la pelouse, de la routine à la détente, du travail au pique-nique et cela d’un seul pas.
En y pique-niquant jusqu’à tard dans la nuit, en s’y arrêtant cinq minutes pour attendre le bus ou en y faisant sa gym on s’approprie vraiments ces aires « protégées ».
Non seulement ça intègre mieux les parcs dans l’urbain, leur donnant une véritable dimension d’espaces vert, mais leurs bête accessibilité et l’absence de règles y étant associées marquent leur appartenance non à une impalpable gouvernance municipale mais bien aux citadins-contribuables, principaux financiers et donc juste bénéficiaires de ces parcs publics.
Bref un style un peu ampoulé pour reconnaître que quand on lâche un peu, au risque de permettre la dégradation et l’usure, un parc devient plus qu’une balade mais un point de chute/rendez-vous, une part entière du quotidien, semaine et week-end.
Quand on ne lâche rien, comme en France, un parc, ça se traverse.
Dans deux semaines on quitte le Canada pour un peu plus d’un an. On change encore d’environnement, c’est ce qu’on veut, c’est ce qu’on aime.
Bref dans une ambiance électorale légère on trie ou on jette les quelques pièces de notre frugalité nomade.
On a aussi trouvé un quartier, une ville, un pays.
On est pas venu pour rien.
Donc en 2012, toujours pas de voitures volantes ?
La france s’est encore trouvé un heros du peuple !
Une voix tremblante qui s’imagine que c’est à l’état de lui trouver un emploi, de lui trouver un logement.
Une silhouette crispée qui une fois qu’elle aura trouvé le sacro-saint CDI fera tout pour sécuriser ses avantages et enrayer la mobilité de l’emploi, participant ainsi au grand verrouillage du travail en France.
On a un travail, on ne veut pas/peut pas le perdre même si on a un mauvais employeur, même si on est un mauvais employé.
On veut un travail, on ne peut pas l’avoir car la ligne plus haut ne veut pas/peut pas le quitter.
On a un logement, on ne veut pas/peut pas le quitter, même si on est mauvais locataire, même si on a un mauvais propriétaire.
On veut un logement, on ne peut pas l’avoir car la ligne plus haut ne veut pas/peut pas le quitter.