Au lendemain de ces éléctions, on notera tout de même le grand professionnalisme du Point qui pour illustrer la déception Bayrouiste publie une photo de lui éternuant.
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Au lendemain de ces éléctions, on notera tout de même le grand professionnalisme du Point qui pour illustrer la déception Bayrouiste publie une photo de lui éternuant.
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Un débat sur l’idendité nationale, un débat sur l’intégration, un débat sur les pâtes aux oeufs.
Ensuite concours de Pétanque sur le toit de France Télévision puis tirs aux buts sur Fifa PS3.
Et dès le 6 mai, promis, on se remet à la politique. (j’espère qu’après 5 ans, on a pas oublié.)
A l’heure où la France se prépare à embrasser un nouveau François, moi la seule chose qui va me manquer du petit, c’est l’ouverture. Et je dis pas ça parce que mon ‘camp’ s’apprête, après une décennie, à redevenir l’opposition.
Alors je demande à François (le deuxième) de faire de cet héritage Sarkozien, ben un héritage, une tradition française.
On peut commencer par un exercice facile, le maintient à son poste de Ministre de la Culture, de Frédéric Mitterand. Pas vraiment une ouverture, tout juste un petit « grr, bon d’accord ».
Je comprends bien qu’il soit endetté jusqu’au coup avec son entourage bancale, et que le poste à certainement été promis à un con passionné de cocktails ou autre champion des lignes de bas de CV, « aime la musique et le cinémà »,
mais l’autre, Nicolas,
celui qu’on dénigre, a eu les couilles de gifler son camp pour l’ouverture.
Allez, François. Une bonne gifle.
PS(ahaha lol): promis dès que la politique française retrouve son statut, on arrête de parler en « prénom ».
Ici il y a un mouvement étudiant qui proteste contre les augmentations des frais de scolarité au Quebec. J’ai pas vraiment d’avis, mais c’est toujours aussi surprenant de voir à quel point leurs politiques sont mauvais.
S’il y a bien une règle connue jusque dans les pires régimes politiques, c’est qu’une protestation, aussi petite et peu suivie qu’elle soit (et c’est tout l’inverse ici), tu ne t’en moques pas. Tu évites le sujet, tu détournes son fondement, mais par pitié tu ne la minimises pas de quelque façon que ce soit.
Et ce gros benet de Jean Charest—premier ministe du Quebec, de s’en moquer goguenardement en les assimilant à des petits cons qu’il faudrait envoyer bosser dans le nord, pour voir.
Résultat, comme Villepin qui n’avait même pas raillé la mobilisation anti-CPE en 2006, mais simplement minimisé son importance, ben il se la prend en pleine gueule.
La mobilisation redouble, les carrés rouges se multiplient à nouveau, bref le mouvement qui aurait pu s’épuiser avec la venue de l’été, va reprendre et durer encore des mois.
Jusqu’à ce que le « gros proc » comme ils l’appellent perde sa place car on a pas besoin de soutenir un mouvement pour reprocher à son gouvernement de le laisser trainer, voir dans ce cas là, de l’envenimer.
Et nul doute que la crise des carrés rouges rentrera dans l’histoire des « conflits québécois au nom rigolos » aux côtés de la Révolution Tranquille et de la Grande Noirceur.
On craignait que les francais aient oublié Tariq Ramadan. On remercie donc Nicolas Sarkozy de le replacer au centre de la politique française et ce à des fins toujours plus justifiées.
L’intéressé vient de démentir évidemment mais nul doute qu’il aura à coeur de s’immiscer dans une campagne où le chef de l’état (j-10) vient de l’inviter.
— Mais on l’a pas invité !
Une informations de la plus haute importance, ici{.arrow}.
—Une crise d’une violence inouïe !
—Moi président de la république !
—Okayyyyy !
C’est un peu comme quand la pluie s’arrête soudainement.
Comme quand le frigo cesse de gronder.
Comme quand on file une tétine au gamin.
Comme quand on « mute » les pubs à la tété.
Comme quand on arrive tant bien que mal à couper l’alarme de la bagnole.
C’est ce qui appelle ces spontanés « ah ça fait du bien » presque bêtes, incontrollés.
Bref, nous somme le 7 mai 2012, un seul article sur Sarkozy dans Le Monde et de rares images de son non-abandon de la vie politique d’hier soir.
Pour la première fois depuis 5 ans, on ne sait pas où il est aujourd’hui.
—Ah, ça fait du bien…
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