Projet 201

Après le Projet 202 en 2005, le Projet 204 en 2008, je re-re-viens à Tokyo en 2012.
Le projet avait pas vraiment de nom, mais j’occupais la Chambre 201 et tant pis si c’est plus dans l’ordre, de toute façon, après 204 on tombe vite dans les Peugeot.

A BOOK REVIEW !

Je fouillais tranquillement les rayons du Good Day Books (rare magazin de livres anglais d’occaz à Tokyo) quand je suis tombé sur cette perle !

The Japanese Etiquette, an Introduction by the World Fellowship Committee of the Tokyo Young Women’s Christian Association.

Ça été publié juste après la guerre mais ils expliquent que le livre était près avant, la guerre a juste retardé sa publication.

On y apprend comment hocher la tête ou le corps en fonction de la situation, quelle main utiliser pour prendre son bol de riz/soupe et surtout comment bien présenter le poisson frais qu’on offre à la maîtresse de maison !

Trêve de connerie, c’est vraiment un truc que je recherchais depuis longtemps, alors je suis content (donc faut que je lève le pied gauche en tournant la tête je crois).

C’est tellement important, de savoir où j’habite.

C’est surtout que ma maison respecte parfaitement la charte graphique du site. Alors je la montre.

bien entendu c’est moi qui ai la chambre en angle

Ai été témoin d’une confusion de vélos. S’en ai suivi un terrible combat de sourires et d’excuses. Un japonologue averti aurait sûrement compris :

— Je croyais que c’était mon vélo.

— Non, c’est moi qui croyait que c’était mon vélo.

— Ohlala, on s’est trompé de vélo.

Je crois qu’il y a autant de Tiffany à Tokyo que de Jean Coutu à Montréal.

Remarquez ça dépanne, on s’est tous retrouvé à perdre un de ses boutons de manchette en argent juste avant le dîner.

Ben oui ici, ils ont des plots rigolos…

La prochaine fois que je vois une cabine téléphonique nazi (hors service), j’appelle les Rosenthal !

J’habite une rue derrière Kitchen Town qui comme son nom l’indique est le quartier de la Cuisine. Sous entendu l’endroit où les restaurateurs achètent leurs accessoires…

On trouve donc pas mal de trucs assez recherchés à Kitchen Town, des plats à sushis aux échantillons de spaghettis en plastique.

Évidemment pour annoncer l’endroit, on a posé une énorme tête de chef sur un toit, quoi d’autre ? Et pour ceux qui auraient manqué la tête (moi pendant 2 semaines), on a des balcons-tasses en face.

Voir Rachida Dati sourire, c’est un peu comme voir un obèse s’empiffrer. On est mal à l’aise et apitoyé à la fois.

Ça va que depuis 3 ans, elle sourit pas souvent.

J’ai du mal à comprendre ce qu’il y a de ridicule à vouloir gagner un combat.

J’ai encore plus de mal à comprendre pourquoi, pour beaucoup d’observateurs, s’attacher à une victoire quand on sait la mériter (chiffres à l’appuie) serait vain.

Il me semble qu’aujourd’hui personne ne regretterait l’acharnement d’Al Gore, s’il avait pu lui faire gagner son élection. Une élection dont le ‘recompte’, s’il n’avait pas été interrompu par la court suprême, aurait, on le sait maintenant, donné la victoire à Al Gore. (non, pas Bush)

Alors que veut-on aujourd’hui ? Arrêter le décompte ? Se contenter d’un gagnant et d’un mauvais perdant sous prétexte que les résultats sont un peu trop long à venir, que la ‘confusion’ prend trop d’ampleur. On ne peut pas attendre quelques jours pour statuer sur une gouvernance que toutes les ‘personnes sondées’ jugent de toute façon sans importance ?

On s’en fout mais on veut vite être fixé !

Dans la majorité des cas, on gagne une élection avec un écart de voix considérable, mais lorsque ce dernier s’avère minuscule, alors on rentre dans le scénario que l’on observe aujourd’hui à l’UMP. Il n’y a pas d’exception ! Et surtout pas quand il s’agit du parti d’opposition d’une grande puissance.

Le décompte est un procédé compliqué et faillible. On a le droit de le contester ! A-t-on vraiment envie d’arbitrer une élection comme un match de foot, à la discrétion d’un seul homme ? Il y a des recours et il y a, il me semble, des droits.

En attendant, si ça énerve Mazerolle, libre à lui de couvrir Bettencourt, c’est tellement moins ridicule…

Dans mon logement de 2005 et dans celui de cette année, j’ai toujours été surpris de trouver une poutre différentes des autres. Bosselée, bien vernis, bref, la poutre de luxe (ho ho ho).

Chaque maison traditionnelle japonaise dispose d’une pièce dédiée à la réception, un salon d’apparat qui dans les logements modestes devient le seul et unique salon.

Cette pièce rassemble toujours les mêmes éléments dont le Tokonoma, nous on va dire l’alcôve.

Cette alcôve abrite généralement un tatami surélevé sur lequel on pose des Ikebanas ou autre, et un mur garni d’un rouleau suspendu ou autre. Et enfin une belle poutre pour délimiter (Tokobashira).

placards et zig-zag

Le Tokonoma partage toujours son pan de mur avec une autre alcôve contenant des petits placards suspendus et une étagère zig-zag (chigaidana). Dans les petits logements comme les miens, on fusionne les deux alcôves.

Quand on reçoit, il est de bon ton de placer l’invité d’honneur dos au Takonoma. Ici la base de l’étiquette c’est la modestie, on imposte donc pas la richesse de son alcôve.

Évidemment plus d’info sur Wikipedia !

Et bien d'autres