Japon / Combat d’yeux

Getsu-Yobi, on fait rien, comme des… Yobi ?

Ben non hier c’était congé ici, un genre de Pentecôte puisqu’on fêtait les +60 mais sans travailler… Les cons.

Donc on a glandé pour finalement aller manger du Curry chez CoCo une chaîne de Curry locale, qui a des menus en Anglais…

Alors un truc marrant ici, c’est que les gens regardent dans les yeux, ou plutôt soutiennent le regard.

J’ai remarqué ça depuis que je suis ici, quand on regarde les gens dans les yeux, la plupart détournent le regard, mais certains restent à nous fixer. J’ai pas relevé jusqu’à ce que j’y trouve un certain challenge, un défi au Gaijin, un je te tiens par les mirettes… Alors OK ! sauf que Bibi, il perd pas à ce jeu-là…

Donc dimanche dans le train, en revenant du Game Show, j’ai eu mon premier combat face à une vieille (je savais pas que c’était sa fête) au regard bien mauvais. Je l’ai regardée, elle m’a fixé, et là, ça transpire la compete, GET READYYYY TO GOOOOGGLE !

Bon l’issue n’est pas une surprise, j’ai gagné, mais après bien 25 sec de combat acharné. Ça a pas l’air fou, 25 sec, mais face à une étrangère dans un lieu public, honnêtement, j’ai failli flanché. Bref :

Bibi : 1

Ponnais : 0

J’en profite pour en revenir sur ce cynisme qui caractérise mon approche des Japonais. Je ne les déteste pas, mais je n’ai que des rapports avec des usagers du métro, des vendeurs cons. Et les bons échanges que j’ai avec eux se limitent à une compréhension sommaire de l’expression d’un des deux acteurs. Et je vois pas bien quels commentaires je pourrais faire ici.

« Aujourd’hui, une vendeuse du supermarché a compris que je voulais utiliser ma Visa, tout s’est bien passé. »

Je pourrais aussi rajouter qu’une jolie Jap m’a sourit l’autre jour à l’arrêt de bus, mais franchement, tant que son slobard n’est pas l’objet du jour, qu’est ce qu’on en a à foutre ?

On se demande pourquoi je suis pas plus gentil avec eux (dans le projet#202 (m’énerve ce mot blog), parce qu’ici je suis tous les usages, le hochement de tête, les grognements appréciatifs, tous !) Ben, je sais pas faire, c’est tout. Je ne sais pas captiver avec de la bonté.

Sur cette confession à l’humilité touchante je vous rappelle les score :

Bibi : 1

Ponnais : 0

PS : Je me mets sérieusement à à bosser sur QUI QU’EST IN QUI QU’EST OUT, rubrique très demandée (par Marie).

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