J’ai vu in maillot de l’OL sur un Japono ! Yeah !

L’instant fut brut, mon appareil dans ma poche, mes deux mains prises, mes yeux humides, ma lèvre tremblante. T’es grand mon Ponnais, t’es grand !

On m’a encore fait un signe aujourd’hui, mais c’était un nippon, dans la vingtaine, il m’a fait une espèce de salue militaire playmobile, comme nous français imiterions rwandai brandissant sa machette, bref, ça avait l’air jovial hein, il souriait.

Mais j’avais mon iPod et j’ai pas trop entendu ce qu’il disait. Je lui ai rendu son sourire en enlevant mon oreillette droite un peu trop tard. Je suis sûr qu’il a pris ça comme une gesture du code des hommages JackBauerien.

J’ai passé ma journée à chercher un téléphone portable, j’ai trouvé à Tokyo (le quartier hein.) la seule boutique Vodaphone ultramoderne puisque équipée d’une conseillère billingue !

Mais ils avaient pas de téléphone correcte, donc (après avoir consulté le stock de plusieurs boutiques) on m’a envoyé à Shinjuku (oui, l’autre bout de la ville, à peu près) dans une boutique Vodaphone bien moins moderne, où l’anglais se résumait à « Prepaido Phone ». Et où, après 20 minutes à tenir mon tiquet numéroté, on m’a japexpliqué qu’il fallait aller dans un Combini (sorte d’épicerie ouverte 24/24, y en a partout ici). Mon japonais n’était pas assez mûr pour lui expliquer qu’on m’avait dit qu’ils auraient du stock et qu’il devait y avoir 3 combini dans tokyo à vendre des portables : Arigato…

Le clerk à l’entrée avait l’air tout paniqué que je me tire en faisant la gueule. Je pense que la petite Jap monolingue s’est pris deux trois coups de gondoles bien mérités ! Qu’elle paye pour ces 127 000 000 d’égoïstes japonophone.

Sinon il fait frais comme prévu, c’est plutôt agréable. J’ai reçu le Houllebecq merci maman, et je sais pas ce que je vais faire ce week-end.