Alors hier, j’ai débuté une phase disons culturelle de mon séjour, une période « oh putain, j’ai tout ça à faire » qui se combine pas trop mal avec le fil rouge « Pour 1000 Y t’as plus de riz ».
Je suis donc allé à l’EDO MUSEUM. Edo c’est l’ancien nom de Tokyo, avant qu’on se rende compte que EDO ne signifiait pas du tout que c’était la capitale. EDO c’est aussi le nom de la période dénommée d’après la capitale japonaise du moment, donc en fait la période EDO plus la période TOKYO ça couvre du 17e à nos jours. (pour les noms de périodes y a une autre approche plus officielle, mais je vous parle de celle du musée merde !)
Alors j’arrive à peine dans le grand musée de deux étages plein de reconstitutions de bâtiments, une espèce de petit main street couvert, et j’entends, comme pour ponctuer cette métaphore Disney, un son de parade. Y avait une danse Japonaise à l’étage en dessous que l’on pouvait observer depuis la réplique de l’ancien pont Nihonbashi. Alors je m’appuie sur le vieux bois de chêne, et là un Jap se retourne sur moi et me parle en anglais des danses japonaises. Je réponds poliment, gracieusement, parce que c’est pas courants que les Ponnais fassent cet honneur, mais j’ai déjà eu l’expérience du gars qui parle anglais et sacrifierait tout pour pratiquer. Bref, après un échange très intéressant sur le pouvoir du Shogun par rapport à l’Empereur (ah vous êtes rassurez quand même) il me montre son badge de guide du musée. Oh. J’ai décliné son invitation à prendre une visite guidée, tout est en anglais que je dis, je vais me débrouiller. On a continué à parler, et puis une fois les « take care » échangé, il est revenu vers moi et m’a proposé de m’accompagner pendant ma visite.
Ouais, j’ai eu droit à une visite guidée gratuite et j’ai appris plein de truc, bien plus que si je m’étais baguenaudé tout seul, faut le reconnaître. Je vais pas palabrer là dessus, mais c’est une première approche captivante de l’histoire contemporaine de Tokyo et donc du Japon. On découvre l’histoire qui a formé leur moeurs si différents des nôtres. Voilà pour ma journée !