Bon malgré un grave accident de poignée de train qui a bien failli dévisagé a tout jamais votre serviteur, l’aventure a eu lieu.
Alors la première journée Mariane a pu durant trois heures de Shinkansen, une heure et demi de train, dix minutes de funiculaire et un quart d’heure de bus admirer la vraie campagne japonaise avec ses arbres, ses rivières, ses poteaux electriques, ses combinis, ses vieilles baraques rouillées, ses routes toutes pourries. Un autre regard donc que Tokyo.
Tout ça pour arriver a Koyasan. Une montagne sacrée mont de dieu où l’on peut dormir dans un monastère bouddhiste pour quelques dixaines de milliers de yen (moines pourris !).
Alors donc on a tout bien fait comme il faut, on a écouté le moine ramolo nous expliquer les horaires des différentes portes du temple. On a attendu sagement dans la chambre qu’on vienne nous chercher pour le dîner, on a mangé tous les petits trucs dans tous les petits pots colorés et on s’est même lavé dans le bain commun où tous les visiteurs, en bons américains chrétiens, ne vont jamais que seuls et attendent bien sagement qu’on ait fini. Tout ça avant de tomber le yukata. Oui parce qu’on a bien mis les yukata, sûrement mal mais bon, pour ça y avait pas de fiche explicative dans la chambre.
A noter que les bains unisexes n’etaient séparés que d’une cloison donc on a pu discuter comme à la maison.
Bon on a fini par enlever les yukata, c’est pas pratique ce truc, c’est pas pratique !
Alors l’attraction principale c’est la prière de 6h30 du matin ou des moines pas plus réveillés que nous font ouin ouin devant un gros bouquin. Ils appellent ça la morning ceremony mais il se passe pas grand chose. Oh a donc surtout essayé de comprendre à quoi servaient les dizaines de babioles étalées sur l’autel pendant que Gérard Arnaud (véridique) et sa femme toussaient de froid. Oui parce que je n’ai pas trouvé ce monastère par hasard, disons qu’il est référencé sur un site web spécialisé et anglophone, donc y avait d’autres touristes hein, dont un couple français tellement français surtout quand il faut à tout pris aller rechercher l’appareil photo alors que tout le monde s’est assis pour manger.
C’est dur de quitter Koyasan, Koyasan c’est froid et confortable à la fois, y a des chauffages d’appoints, des lits super chouettes, des couloirs mystérieux, des petits trucs à manger qu’on sait même pas ce que c’est et des chaussons partout !
Le seul truc bizarre, c’est de pas revoir ses chaussures avant le lendemain matin !