Le wifi dans le bus, des sièges plus large qu’un obèse et complètement inclinables, des écrans individuels, un repas gratuit, et deux toilettes.
On est évidemment mieux que dans l’avion ou certains hôtels.
Ça tranche avec la journée d’hier où on a vécu le quotidien de la couche sociale intermédiaire liménienne. Des bus modernes avec leurs voies et quais surélevés le long de l’autoroute qui traverse l’agglomération, comme on peut en voir dans certaines villes d’Amerique du nord. C’était juste bondé, rien d’extraordinaire.
Lima, à part quelques places et ruelles à touristes, c’est moche, bruyant et pas franchement sécuritaire. Vraiment. C’est la version dystopienne d’une grande ville espagnole. C’est fascinant mais on a pas trouvé de petit coin tranquille où se poser cinq minutes au calme.
Il y a évidemment Miraflores, la Costa Verde, que la croissance des années 70 a posé là en bord de mer pour les expatriés et les riches liméniens mais ça n’évoque guère qu’un petit Monaco moins propre et barbelé. C’était juste sympa de remonter les rues pendant Brésil – Colombie (un écran tous les 6 mètres) mais sans plus.
On quitte la capitale pour Huancayo. On était déjà contents après 1 heure de voyage de revoir le ciel. Il a dû se prendre la tête avec les nuages et la pollution de Lima car on dirait bien qu’il n’y fout plus les pieds depuis la chute de Fujimori.
On roule dans des hautes montagnes arides et toutes tordues à environ 32 km/h… On est bien, tout inclinés, tout chaud dans nos coussins et couvertures. On vit l’un des derniers moments relaxants de transport que peut offrir ce début de siècle même à nous, les privilégiés.
Il en coûtera cet article beaucoup trop long…