Maintenant on va reprocher à une épouse de ne pas vouloir embrasser pleinement le scénario catastrophe qu’espère tout bon journaliste — et en toute circonstance.
Finalement ces cons-là voudraient faire croire aux Français que Bernadette Chirac vit dans un compte de fée où n’existent pas les cocus, les carrières qui mangent une famille, les trahisons sentimentales et politiques, les tentatives de suicides… et les maladies mentales.
Il voudraient qu’on oublie toutes les étapes malheureuses de sa vie, déjà mille fois réveillées, ressassées, au besoin transformées pour quelques piges de plus.
Les médecins lui ont dit que ce n’était pas Alzheimer… et si elle a envie de s’accrocher à ce fait qui n’entame en rien la tragédie d’une conscience amoindrie… Si elle a envie pour une fois de vivre une tragédie toute seule et à sa façon ?
Qui pourrait, qui oserait, maintenant, lui refuser çà ?
Personne, à part ces fiers défenseurs de vérités qui campent devant la porte de DSK depuis 3 jours.