Il faut pourtant quitter cette île super chouette ou pendant son petit déjeuner on peut surveiller de loin l’avancée romantique d’un gros tanker qui glisse sous les palmier de la terrasse ! On peut aussi y faire glisser sans bruit le lourd volet de sa chambre ou sauter sur le lit pour apercevoir la clim si bien cachée. Ce sont ces moments là que je n’oublierai pas, de Naoshima
On a quand même pris le temps de visiter les jardins où des dizaines de japonos chevauchent des Nikky de Saint Phalle en attendant qu’on les prenne en photo. Il y a pas mal d’oeuvres éparpillées autour des hôtels, et même au hasard de l’île. On s’est donc balladé dans son village désert, à la recherche de la statue perdue. On a surtout vu des temples, des maisons et des distributeurs de boissons. Au revoir Benesse.
Ferry, train, train, train et comme prévu re-Kyoto !
On est arrivé à la nuit tombée, on a fait les espèces de galeries couvertes moches où de toutes façon tout était fermé et on a atteri dans la petite rue de Gion ou nous avions déjà trouvé le love hotel de l’autre jour, l’Hôtel Rivage !
Et là on est tombé sur la perle : un love hotel du début des années 80 qui depuis ce temps-là n’avait pas bougé.
Juke box, console des lumières d’un mètre de large, mini bar transparent, bras masseur intégré, remplissage de bain automatique… tout ca ne marchait plus !
Mais c’était là, propre et bien rangé sous le plafond faux-ciel et les chapiteaux des colonnes, attendant la photo que son rang de pionnier du love hotel méritait bien ! Et rien que d’imaginer ce qu’a pu être le Mona Lisa dans ces années de gloire nous a rempli d’une admiration profonde et contemplative pour ce temple du kitsch : Mona Lisa Fashion Hotel, deux amoureux te saluent !
Après une bonne douche et l’absence de chauffage, on était quand même un peu blasés de se retrouver là après Benesse, mais l’instant kitsch fut sympa !