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Quoi de neuf…

Facebook s’émerveille toujours devant des nouvelles façons de mettre en scène des princesses Disney, l’Amérique du nord se jette des sauts d’eau en recrachant un acronyme qu’on a déjà presque oublié et la France raille sa gauche et redoute sa droite.

Sinon tout le monde vomit autant sur Valérie que celui qu’elle dévoile et personne ne mentionne la louable liberté avec laquelle ce livre circule alors que l’autre, le discret, aurait remué ses petits bras et les longs des autres pour faire interdire le livre, non par pudeur, mais juste pour détourner le débat sur « la liberté d’expression » et l’éloigner de sa « bite molle ».

Encore une fois, le vrai courage de Hollande c’est de laisser faire, de souffrir les mœurs d’une société qui l’a élu.

Et tant pis pour les sans-dents qui feraient de toute façon rire tous ces cons à table entre amis, contexte auquel ils devaient être réservés.

— Mais pas quand t’es président !

Ben non c’est bien connu, quand t’es président tu pètes dans un kleenex, et tu rigoles que de Raymond Devos.

Qu’est-ce qu’ils ont à s’acharner contre Trierweiler les libraires ? On les a jamais entendu l’ouvrir contre la bio de Greg le Millionnaire, Cécilia Sarkozy ou Monica Lewinsky ?

Et qu’est-ce que c’est cette condescendance de merde qui met en avant Balzac et Dumas ? Le pédant et sa petite pancarte avait pas des noms un peu moins bateau à nous suggérer ?

Ben non parce qu’il fallait que sa page A4 amuse surtout les cons qui viennent jamais chez lui, qui disent Mozart quand on parle musique classique, Molière quand on parle théâtre, La Fontaine quand on parle poésie et surtout Amazon quand on parle de commerce.

Bref, personne n’aura découvert de nouveaux auteurs et personne n’aura poussé sa porte…

—Ah qu’est-ce que je me marre dans mon magasin vide !

Et combien elle pèse ?

Sachant que 70% de ses « acheteurs » potentiels n’ont pas porté de montre depuis 10 ans — pour ceux qui en ont déjà portées — et qu’un iPhone récent est plus léger que la plupart des montres du marché, ça me semble une info importante.

Mais comme l’info est tue, on peut deviner que le bordel va peser un bras mort. Bras mort qu’il faudra secouer à chaque fois qu’on veut regarder l’heure…

Parce que ce genre de source ça sert toujours quand au milieu du débat, il y en a un qui sort : « Ouais enfin, ça va quand même… Maintenant on a vachement avancé par rapport à plein de trucs ! »

C’est du gonzo !

Il est hors de question que dans notre pays, ceux qui travaillent beaucoup et qui, en plus, paient beaucoup d’impôts se fassent insulter… | Nicolas Sarkozy – hier

Donc demain, l’électorat potentiel de Nicolas, qui n’apprécie déjà pas bien de payer plus d’impôts que ceux qui ne foutent rien, doit maintenant se sentir insulté…

Cette phrase n’est évidemment pas anodine, on la veut répétée au dessus du zing de Christian et de la nappe de belle-maman : « Mais en plus, ils nous insultent ! »

On crée donc un autre, une entité jusque là passive sous les statistiques et qui devient active selon Nicolas. Elle se lève, l’entité, elle décolle son jean du canapé Conforama (le même qu’un vrai travailleur !) payé avec la CAF de la petite, tend le cou et… Insulte.

Et l’on pose donc les jalons de la politique du coupable, toujours aussi efficace, jamais décevante. Pas besoin de résoudre un problème trop compliqué, il suffit d’en inventer un coupable et de proposer son sacrifice. Ça marche toujours mieux quand on le représente en araignée ou en type qui insulte.

On utiliserait bien toujours le même coupable, mais ça serait pas trop crédible, même si depuis 30 ans les arabes de France font pas trop mal l’affaire,  et que les juifs ont remporté la coupe 17 siècles de suite.

Mais on va arrêter ces bassesses raciales, le coupable, en 2017, ce sera juste celui qui gagne moins, qui doit donc travailler moins et, vous rendez-vous compte ? insulte ceux qui travaillent plus pour acheter les merdes des amis de Nicolas !

  • Et et pour les transsexuels qui épousent un autre transsexuel,
  • et pour les transsexuels qui épousent un(e) hétérosexuel(le),
  • et pour les transsexuels qui épousent un(e) homosexuel(le),
  • et pour les heterosexuels ou homosexuels qui se marient pour l’argent,
  • et pour ceux qui sont pas sûr sûr que ce soit la bonne mais bon, pourquoi pas, on est jeune.
  • Oh la bonne idée de désespéré

    Le meilleur moyen d’encourager un employé mal payé c’est de lui faire croire que sa position est extraordinaire. Je porte un toast…

    Bref c’était la journée de la femme. 

    Oh ! Le petit il a parlé !

    « On n’a pas d’argent, plus d’emplois. Notre système d’intégration est complètement à l’arrêt, car nous accueillons plus de monde que nous ne pouvons en intégrer »

    Pas de chiffre, pas la peine.

    « Celui qui nous rejoint doit s’assimiler, adopter notre mode de vie, notre culture. (…) Garde-t-on ses chaussures quand on visite une mosquée à l’étranger ? »

    Ça c’est d’abord au cas où un électeur aurait pu oublier que quand on parle d’immigration, on parle bien évidemment des musulmans. Ben ouais, une comparaison de merde à la Brêve de comptoir, bien sûr, avec plaisir, on en attend pas moins, mais faudrait pas qu’elle puisse englober plusieurs cultures, genre de celles qui sont « biens ».

    Il aurait pu dire par exemple :

    « Est-ce que je dénonce la chasse à la baleine quand je vais au Japon ? »

    Ou encore : « Est-ce que j’interpelle les policiers Thaïlandais quand je vois un touriste sexuel discuter avec un enfant ? »

    Ou encore : « Est-ce que je refuse de travailler le dimanche quand je vis aux USA ?

    Ou encore : « Est-ce que j’oublie mes talonnettes quand je viens chez les grands ?

    Non, ici, on préfère comparer le mode d’intégration d’une culture à une autre, au comportement de touristes devant un panneau « REMOVE SHOE PLEASE ».

    « Nous souhaitons que ceux que nous continuons à recevoir prennent en compte notre mode de vie, celui que nos grands-parents, nos parents, nous ont transmis et que nous souhaitons transmettre à nos enfants »

    Alors ma grand mère portait le voile pour aller au marché, enfin elle appelait ça un foulard. Donc ça devrait plutôt bien coller (avec les musulmans hein, je sais pas trop ce que mettent les chinois pour aller au marché). Elle conduisait pas non plus ma grand mère et elle était déjà adulte quand l’état français a décidé de lui donner le droit de vote. Quand à ses idées sur le monde, j’en répéterais pas le quart à mes enfants. Mais bon, pour des immigrés ça serait peut-être une bonne base… Ils s’attarderaient pas quoi.

    On peut pas lui en vouloir à Nicolas : pour séduire des élécteurs FN c’est plus facile de les conforter… que de les raisonner. M’enfin là, même un électeur FN il est pas dupe…*

    Tout est là : Inquiet de la montée du FN, Nicolas Sarkozy dénonce le système d’intégration français

    * Ah ben si.

    Tous les français ici ont entendu de la bouche des québécois — et l’ont par la suite répèté d’un ton prosélyte —, ici au Québec, il fait froid mais c’est un froid sec !

    Comment ce froid peut-il être sec alors qu’on observe en été des records d’humidex ?

    Faudrait peut-être appuyer ça de quelques faits climatologiques, mais faut reconnaître qu’ici en hiver il ne pleut pas puisque il neige ! On est donc porté à croire que c’est ce qui assèche le froid.

    Je voulais donc bien y croire jusqu’à ces dernières semaines ou j’ai surpris une conversation entre un Slovène et une Russe.

    Cette dernière, sibérienne de surcroît, répondait au Slovène à qui le climat méditerranéen manquait terriblement et qui se demandait comment était le froid en Russie. Était-il différent de celui d’ici ?

    Et là j’ai entendu la phrase, avec un accent différent :

    — Ici c’est dur car chez nous il fait plus froid, mais c’est un froid sec !

    Ben merde.

    Si une Russe, (experte en froid par définition) me trouve un froid encore plus sec que celui du Quebec, alors l’hiver français c’est leur mousson ! Billet d’avion pas cher…

    Non, l’explication est plus simple. C’est juste l’adjectif rassurant que l’on appose au froid. Le froid sec désignerait en fait tout simplement « son » froid à soi, celui dont on connaît les vices, celui qui ne nous surprend pas !

    C’est ça un froid sec, le froid auquel on est habitué. Tout s’explique car il faut bien admettre que dès qu’on essayait de le mettre en opposition avec un hypothétique froid humide… Ça sonnait un peu ridicule.

    Il fait -15º fin mars, heureusement que c’est un froid sec.

    D’un autre côté avec « le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit » on s’attendait à quoi ? Une application objective du texte ?

    Le Monde – Bigbrowser

    Et bien d'autres