Alors on va essayer de relater cette journée Kyotoïte aussi fidèlement que possible.
Je me suis levé tôt bien sûr pour choper mon train qui partait de Ueno. Jusque là, je sais faire. Sauf qu’en fait il partait pas de Ueno, mais de Tokyp. Pas grave, j’ai hérité d’un gène paternel plutôt prévoyant en matière d’anticipation. Donc je me pointe à Tokyo, et je monte dans mon Shinkansen. Y a deux types de Shinkansen, l’Hikari, le vieux qui dessert bien plus de gares et met bien plus longtemps, et le Nozomi, celui que j’avais reservé.
Alors le Shinkansen, comme on voit sur la photo, il est très large, et pour être honnête, c’est le seul avantage qu’il gagne sur le TGV. Compatriotes craintifs, relevez-vous, on a pas de soucis à se faire. On a vraiment l’impression d’être dans un avion dans le Shinkansen. D’abord les fenêtre sont coupé comme de gros hublots, la matière qui recouvre les parois est celles des avions, et finalement, point qui en séduira certains, tout le monde est dans le sens de la marche. (ben oui mais nos gares à nous, ce sont toujours des culs de sacs, on a pas le choix !)
Ensuite, il y a une gamine qui passe dans les couloirs avec un chariot garnis, mais pas de wagon restaurant. C’est con parce que quand on afin il y a que leurs distributeurs de boisson ou chips.
M’enfin. A part ça les Ponnais sont toujours aussi silencieux et on a quand même bien plus de place pour étendre ses jambes ! Le contrôleur en rentrant dans le wagon se présente, nous fait un petit discours déférent puis se courbe bien poliment, ça change du « Bonjour msieur-dames ». Voilà pour ShiShi.
Donc après avoir bavé devant le gigantisme du Mont Fuji, j’ai regardé le paysage japonais pendant les deux heures restantes et je suis arrivé à Kyoto, accueilli par le désormais célèbre « Kyoto, Koto desu » de Lost in Translation (si vous n’avez pas aimez ce film… toute façon vous avez dû arrêter de suivre mon site depuis longtemps…)
Et là je dois dire que j’étais super content, car le ciel m’a confirmé ce dont la météo m’avertissait depuis une semaine : temps de merde, mais alors juste Mardi, pas la veille, pas le lendemain. J’étais plutôt perplexe dans mon centre commercial sous-terrain tout laid à chercher LA GARE DE KYOTO dont tout le monde m’avait parlée, vaguement distrait par une version ascenseur de Michel Fugain !
Je l’ai finalement trouvée, et oui ouffa, énorme le truc. Ce qui est aussi marrant c’est qu’il faut s’imaginer cette structure colossal de verre et d’acier, d’à peu près 300m de l’arge pour 80m de haut, n’hébergeant finalement en son centre que 6 portillons RATP… Evidemment la gare est grosse derrière et en sous-sol, et y a un centre commercial, mais la seule chose apparente dans cette structure de verre, ce sont les petits portillons héhé.
Bref, j’ai abandonné ma recherche de parapluie transparent après un quart d’heure, j’en ai acheté un opaque et j’ai cherché les bus. Je voulais aller voir Gion (pronconcé guillon hein, vous perdrez moins de temps que moi) et j’ai attendu un bus, en consultant la carte très pratique qu’ils m’avaient filée, carte des bus pour les touristes et en anglais s’il vous plait.
Et j’ai même découvert pendant le trajet qu’il y avait un pass pour la journée à 500Y youhou (oui on paye quand on descend parfois ici). Enfin j’ai vu GION ! C’est ENORME. Magnifique, le Japon comme il est introuvable à Tokyo. Des petites ruelles anciennes, des bâtiments tout en bois, et certains même récents construits comme dans le temps. Pour se rendre compte, et on se rendra même pas vraiment compte mais bon, j’ai monté un film d’un trajet fait dans les petites rues de Gion. C’est fait à l’arrache, mais ça résume plutôt bien ma journée finalement.
C’est pas que des petites rues et des petites maisons, il y a aussi d’anciennes maison seigneuriales énormes, entourées de leurs chouette mur à toiture forgées. (vraiment adoré ces murs). Des petits jardins planqués aussi, bref on verra mieux dans le Roll.
Ensuite, j’ai pris un Bus direction le Palais Impérial. Très beaux murs aussi, c’est tout ce qu’on en voit, mais enfin je savais bien. Y aurait fallu réservé une visite pour celui-là aussi, mais je pensais vraiment pas avoir le temps de faire autant de truc. Vite fait le tour, et puis autre Bus direction Kinkaku-Ji.
Alors ça, c’est LE fameux pavillon doré, le golden pavillon, je connaissais pas du tout avant de m’intéresser à mon visa, mais quand j’ai trouvé ça sur internet l’année dernière, je m’étais quand même promis de tout faire pour le voir.
J’y croyais plus trop, mais là je l’ai vu. Pour bien se figurer l’état de Kyoto hier, faut s’imaginer des milliers d’étudiants Japonais lachés dans ses rues. Je ne sais pas pourquoi, ça devait être Field Trip day ou j’en sais rien, mais ils étaient partout, dans tous les quartiers, dans tous les temples.
Donc mon pavillon doré, j’ai dû le partager avec une centaines de cons en uniforme, lourds au possible, n’ayant qu’un seul but : se faire prendre en photo devant au milieux de tous les autres cons, qui eux aussi, n’étaient venu que pour ça. J’ai fait deux fois le tour du jardin pour le revoir, mais je regrette pas non plus hein ! Très bien doré dédé.
Ensuite autre Bus pour aller voir un temple qu’on m’avait conseillé, et qui promettait, mais l’entrée était chère, et c’était un jardin très grand, j’avais d’autre trucs à voir. Comme par exemple le Chateau Nijo qui, information importante est fermé le Mardi. Pas grave, j’apprends petit à petit à apprécié de beaux murs.
Et puis la nuit tombait, j’aurai voulu faire un autre truc mais à l’autre bout de la ville, accessible par un seul bus dont la ligne commençait assez loin. J’ai préféré retourner à la gare et traîner dans les rues autours de celle-ci. Après tout, il y avait un MUJI immense à voir.
Plus tard, je reprenais mon ShiShi, très heureux, d’avoir vu si bien Kyoto malgré cette bruine de merde. Merci mes sponsors, les bus, et merci Kyoto de n’être finalement pas une si grande ville, en tout cas pas le centre.
Pas très drole comme récit ? Ben oui mais ça m’a vraiment plus, arrive pas à m’en moquer… Bon ok : ces cons de Kyotoïtes n’ont pas le même côté de marche dans les Escalators, ils montent à gauche et attendent à droite… Les bouzeux…