3 x 3 mois. 2005, 2008 et 2012…
Le premier voyage (2005 ou Projet#202) était raconté sur un site un peu ancien, donc certains liens évoqués n’existent plus mais l’essentiel est là dont les Objets du Jours.

Ohla pas grand chose, a part que Marie a fait connaissance avec l’équipe de St Mary International Resort & Spa. A part ça nous on a PAS changé d’heure, donc le décalage est de 8h maintenant et il y a nouveau Roll, un Roll avec des Marie dedans.

On met juste une vidéo rigolote, parce que je n’avais jamais vu de manif au Japon. On peut noter qu’ils n’ont que la voie des bus pour défiler, mais que sinon ça ressemble drôlement aux notres ! Faites péter le son !

Rien de nouveau que ce Roll sur Facebook !

C’est pas qu’on fout rien, mais le soir en rentrant (minuit), ou le matin avant de partir 8h, j’ai la flemme d’en parler ! Demain, on devrait être moins occupés.

Cécile
En commentaire à Désolé, 2008/10/29 à 19:57
- mais y fait quoi comme temps dans votre pays? c’est très surprenant de vous voir en bermuda et birkenstock..

Cher lectrice, je vais vous répondre…

Ici, entre 10h et 15h il fait assez chaud tant qu’il y a du soleil.

Alors je dois admettre qu’on arrive quand même vers la fin du short et birkenstock hein. Le soir, il commence à faire frisquet. On peut noter une température de 20, 21° la journée, mais la nuit tombée (17h), faut bien une veste. Nous continuons pourtant à afficher fièrement notre équipement de touristes. Equipement qui nous a valu une aventure bien décevante.

En effet votre serviteur et sa cousine, habitués des établissements mondains se sont présentés en costume d’été au Park Hyatt Tokyo. Là ils ont bien sûr salué le portier tout courbé qui les accueillait en bas, ont pris l’ascenseur qu’ils connaîssent si bien, ont pris quelques pauses Bill Murraine et se sont rendus au New York Bar, le fameux bar de la Translation Perdue !

(attention changement de temps) 

Les portes s’ouvrent sur l’immense baie vitrée du 47e étage et on file droit ! Pourtant, malgré le style unique et très en vogue ici qu’arbore si bien votre dévoué, une jeune niakoué en pantalon noir a eu vite fait de lui expliquer dans son anglais déplorable que le Bar avait un dress code et que mon cher bermuda ne passait pas… Alors, j’aurai pu faire un scandale en Français, lui expliquer qu’il était bien déplorable qu’un hôtel de ce standing refuse de servir un Gentleman en Short quand il savait avoir de la classe ![audio:boireuncoup.mp3]

Mais j’ai préféré repartir, emmenant ma cousine sous le bras avec la promesse qu’on reviendrait, que je passerai un survêt.

(attention changement de sujet)

Sinon qu’est-ce qu’on a fait ces jours où rien, absolument rien, n’a paru sur le Belogue ? Disons qu’entre Disney et des magasins, on est allé à Enoshima. C’est une île au sud de la baie de Tokyo que l’on peut comparer à Pérouge, la petite balade des Tokyonos qui amuse le week-end. C’est relié au continent par un pont qu’on peut facilement traverser à pied, et ensuite on crapahute dans les collines qui constituent l’île et on visite ses temples. L’attraction phare, c’est de prendre un ticket à 350Y pour l’ ESKARA ou plutôt l’escalator.

Vraiment typique.
Vraiment typique.

Trois escalators creusés dans la roche, enfin posés dessus, permettent de monter tout en haut, sans suer une goutte d’aisselle. Puisqu’il n’y avait pas de T-Shirt : « I Survived ESKARA » pour faire croire qu’on l’avait fait, ben on a bien dû se résigner. Ensuite on est redescendu (pas de tobogan) et on est allé à Enospa. C’est des tas de petites piscines couvertes et chauffées au pied de la montagne. Certaines en extérieure, certaines avec des huiles, une espèce de Onsen/piscine où l’on garde son maillot de bain. 

Y avait bien un étage unisexe A POIL, mais nous avons décliné, en effet tous ce qu’ils ont ici de petit, nous, on l’a gros, alors c’était gênant.

Pour conclure on a pas eu le temps de s’ennuyer, et alors qu’aujourd’hui on voulait lever le pied, ben on est quand même rentrés à 11h. On est bien fatigué. [audio:tsointsoin.mp3]

Va me manquer !
Va me manquer !

Alors pour la dernière nuit de Marinette Pouette ici, on est allé à Shinjuku. Bibi avait cru comprendre, en voyant les shampouineuses du coiffeur d’à côté déguisées respectivement en Soubrette sexy, Infirmière sexy, Policière sexy, et Lycéenne sexy (oui ici on sait pas se déguiser en autre chose qu’une traînée) que ce soir, à Tokyo, y aurait du déguisés ! Alors qu’à cela ne tienne on a décider de bouffer à Shinjuku et de repérer des rigolos. 

Finalement, si les coiffeurs font l’éffort, à Shinjuku, des déguisements, on en a vue 4 et des minables. Pourtant dans les magasins on a vu plein de trucs rigolo pour l’occasion. 

En fait ici Halloween, comme dans d’autres pays, c’est surtout de quoi faire tenir les magasins jusqu’à Noël qui n’a pas non plus ici plus de signification que la St Matthieu. Par contre y en a quand même partout, tout le monde joue le jeux, parce que cette fête-là a du être introduite bien avant notre brève et pathétique tentative Française des années 90. Et comme Noël ou la St Valentin, ça a bien pris. 

Faut dire point de vue Folklo les Japonos n’ont jamais été difficiles, ils ont vite accepté les rites bouddhistes lorsque le Bakufu leur en a soumis l’idée. Ils se marient Shinto ou Occidental, se font enterrer Bouddhiste, bref ne sont pas vraiment sectaires en matière de religion et encore moins en coutumes rigolotes. 

Donc Halloween ici, on embrasse ! Mais on va pas non plus jusqu’à se faire chier à avec son enfant unique pour aller mendier des bonbons.

Allez, demain je mets la Pouette à l’avion, et j’ai une après-midi avant que la relève arrive, promis, je ferai un article décent. (où je parlerai évidement de son départ et de ses derniers jours touchants)

ici avec Camilla Parker Bowles
ici avec Camilla Parker Bowles

Bon j’avais prévenu que le mois « visites » ne serait pas forcément enrichissant pour le blog. J’aurais pu monter plus de films avec Marie, on aurait voulu tous les deux, on avait prévu, mais ça voulait aussi dire de longues sessions, bloqué devant l’ordi pendant qu’elle attendait dans son coin. Et faut bien reconnaître que faire des films, c’est toujours plus facile quand on bourlingue pas toute la journée avec sa « copain-comme-cousin.

Marie dans son coin
Marie dans son coin

En tout cas on en a tourné du film (surtout elle) et ça se verra sûrement dans les semaines suivantes, après le départ de la douce.

Parc’que oui j’ai perdu Marinette Pouette Pouette les Sushi c’est pas si Chouette, après l’avoir soigneusement observée passer la sécurité au plus loin que les baies vitrées le permettaient, mais demain arrive la douce, arrive LA CherieBibi. Et cette nouvelle, personne n’en doutera, me remplit de ces sentiments qui n’apparaiteront jamais dans le blog d’un gentleman en short. Bref Bibi Content.

Oui par "magasins" je veux dire Muji surtout hein.
Oui par “magasins” je veux dire Muji surtout hein.

On a encore bien rigolé avec la cousine, ah qu’on s’en paye ! des bonnes tranches en famille, sous les yeux intrigués de Japonos pas rigolos. Oui on passe beaucoup de temps dans les parcs Disney, dans les restos et les magasins ! Mais c’est bien que ça nous plaît ! (les magasins c’est moins partagé, mais je crains pas autant que le Marcel moyen). Ce n’est pas ce que font les gens formattés « Voyage TV » dans un pays aussi exotique que le Japon, mais je considère qu’un peuple s’apprécie avec son histoire et son présent ; et les magasins, les restaurants, les pubs à la télé, les stations de métro ça parlera toujours beaucoup plus que les « must-see » du Cartoville ou du Guide du Routard (je dis ça car mes deux convives suivent respectivement l’un et l’autre héhé).

On peut visiter un pays et en revenir avec les mêmes souvenirs que Jean-Michel et Véro, ou on peut le visiter à sa façon en voyant ce qu’on aime chez soi mais sous d’autres couleurs. C’est ce que je fais avec Marie, et c’est encore ce que je vais faire avec Mariane.

Et je répondrai fièrement comme elle le feront, je l’espère, à ces réminiscences du touriste lambda rencontré en soirée :

— Ah non j’ai pas vu ça !
— Ah ça non plus ! »
— Par contre je sais comment plier mes courses dans l’espace réservé au Japon ! Je sais comment commander ce que je veux dans un troquet au Japon ! Je sais comment trier mes poubelles au Japon ! J’ai vu comment fonctionne un hopital ou un grand magasin ou la poste au Japon ! Je connais le coup de la vie au Japon.

D’ailleurs on a pris pas mal de photo plus ou moins sympa, avec souvent nos bouilles… c’est pour la famille. Y a donc un nouveau Roll Marie, le deuxième, le dernier. Il est gros hein, assez gros pour en faire deux sur Facebook.

Voilà Marinette Pouette Pouette M’écoutez-pas-quand-je-file-au-toilettes, avec ton amour pour le peuple japonais, ta passion pour les parcs Disney, tes poses photos, tes genoux, tes lunettes, ton casque, tes bouilles, tes visios avec Super Nicole, ton régime Curry, ta jupe qui tourne, tes claquements de slobard, tes poubelles, ton lit et ta rapidité (oui c’est sincère) avec laquelle tu t’habillais le matin, t’as encore bien égaillé mon projet Japonais et je t’en re-mer-cie !

Maintenant, amenez-moi Madame…

Fan de Marinette Pouette Pouette les casques blanc c'est pas si chouette.
Fan de Marinette Pouette Pouette les casques blanc c’est pas si chouette.

Mariane est arrivée ce matin !
Depuis, honorant les 25 ans de Thriller, Mariane ère dans les rues de Tokyo, les yeux mi-clos, remuant sa mâchoire douloureuse et poussant des grognements continus où l’on reconnait parfois le prénom de votre serviteur. Elle a dormi quelques minutes dans le train flattant ses hôtes de par cette intégration si rapide et semble abandonner le challenge JETLAG en se couchant bien avant 22h.

Moi j’ai retrouvé ma chééérie alors, peu importe la dégaine je suis content.

Your body starts to shiver !
Your body starts to shiver !


Je profite d’un moment d’absence de « votre serviteur » pour rétablir la vérité : on m’a forcé à ne pas sourire et à paraître fatiguée sur cette photo, je suis en pleine forme et je pense même que je vais réussir à ne pas m’endormir avant… disons 20h.

Toutes ces considérations sur le challenge JETLAG mises à part, je suis bien contente moi aussi d’avoir retrouvé  mon chéééééri et de découvrir son Japon.

On me croira ou pas, mais elle a amené ses crayons de couleurs.

Et a acheté des gommettes :) Bon j’étaye :

Mariane a bien compris qu’elle ne s’était pas tapé 12 heures d’avion sur un DC10 Lufthansa pour voir le Japon, mais bien pour voir le Projet 204 ! C’est donc plein d’entrain qu’elle s’est pliée aux règles indispensables d’une telle entreprise.

BUBBA GUMP !

Non, là c'est pas des crevettes...
Non, là c’est pas des crevettes…

Trève de rigolade hein, c’est une chaîne de restaurant incontournable, qui non contente de célébrer gaiement l’immortalité du Dieu des ramolos, Forrest Gump, sert les meilleurs plats aux crevettes de tout le littoral ! C’est donc un passage obligé pour quiconque visite une ville (31) ou un pays (7) possedant un Bubba Gump. Et Tokyo est la seule ville du monde a en avoir DEUX ! Ah ma chééérie !

Sinon comme expliqué plus haut, Mariane a acheté un appareil photo pour pouvoir documenter les qualités physiques et aventurières de son bien-aimé ! Elle documentera aussi sûrement les faits et gestes bien rigolos de ses contemporains nippons qui je cite « sont relouds à l’ouvrir à chaque fois qu’ils débarrassent un plat ! »

Allez, je rajoute une vidéo puisque ma douce colle des gomettes. Leurs manifs sont toujours funs, même si celle là relève moins des revendications que de la fête de la culture locale… (Ya quand même eu échauffourée avec les autorités, sûrement un « ON VAUT PLUS QUE LA VOIE DES BUS ! »

Oui, c’était bien la musique originale, plusieurs écoles défilaient et toutes utilisaient l’hymne Disney : Zip A Di Doo Da !

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👈 Dessin du jour! À lire avant le machin.


Ben y avait pas d’écharpe pour homme ! Et moi je voulais une écharpe !

J’explique un peu même si j’ai l’impression que tout le monde va se dire que ce blog est bien moins chiant avec juste un dessin !


euh, excusez-moi… pardon… désolée… pardon… merci.

J’interromps votre serviteur quelques secondes pour remercier mes deux fans en délire (n’ayons pas peur des mots) à qui je peux désormais annoncer qu’il y aura bien un dessin quotidien. Merci pour votre soutien, du fond du coeur, merci.


Sinon effectivement, j’avais bien prévu hier après avoir gavé ma crevette de l’emmener brasser ses tripes sur un chouette bateau du futur, une jolie croisière entre amoureux et Japonos le long des quais « rien-à-voir » de Tokyo. Mais le bateau en question, et la destination en question étaient hors service pour la journée.

C’est donc rouge de volonté, qu’après notre visite du Ghibli Museum (qui se prononce Jibeuly) nous sommes retourné à Toyosu lieu de l’embarcadère et accessoirement de… Bubba Gump. Il fallait attendre le bateau 2h… Alors oui on y est retourné ! Mais croyez pas que j’ai dû insister ! On ne résiste pas à Bubba Gump !

Pantone ?
Pantone ?

A part ça, le musée Ghibly, Totoro tout ça, c’est sympa, mais un coup de badigeon sur la façade soi-disant multicolore (dixit 1984) ça ferait pas de mal Monsieur Miyazaki ! Pour le reste on a rien le droit de dire, mais je l’affirme bien haut : C’est petit hein.

PS : On part 4 jours donc si pas de wifi sur le chemin, pas de mise à jour, bien désolé.

Bon malgré un grave accident de poignée de train qui a bien failli dévisagé a tout jamais votre serviteur, l’aventure a eu lieu.

Alors la première journée Mariane a pu durant trois heures de Shinkansen, une heure et demi de train, dix minutes de funiculaire et un quart d’heure de bus admirer la vraie campagne japonaise avec ses arbres, ses rivières, ses poteaux electriques, ses combinis, ses vieilles baraques rouillées, ses routes toutes pourries. Un autre regard donc que Tokyo.

Tout ça pour arriver a Koyasan. Une montagne sacrée mont de dieu où l’on peut dormir dans un monastère bouddhiste pour quelques dixaines de milliers de yen (moines pourris !).

Alors donc on a tout bien fait comme il faut, on a écouté le moine ramolo nous expliquer les horaires des différentes portes du temple. On a attendu sagement dans la chambre qu’on vienne nous chercher pour le dîner, on a mangé tous les petits trucs dans tous les petits pots colorés et on s’est même lavé dans le bain commun où tous les visiteurs, en bons américains chrétiens, ne vont jamais que seuls et attendent bien sagement qu’on ait fini. Tout ça avant de tomber le yukata. Oui parce qu’on a bien mis les yukata, sûrement mal mais bon, pour ça y avait pas de fiche explicative dans la chambre.

A noter que les bains unisexes n’etaient séparés que d’une cloison donc on a pu discuter comme à la maison.

Bon on a fini par enlever les yukata, c’est pas pratique ce truc, c’est pas pratique !

Alors l’attraction principale c’est la prière de 6h30 du matin ou des moines pas plus réveillés que nous font ouin ouin devant un gros bouquin. Ils appellent ça la morning ceremony mais il se passe pas grand chose. Oh a donc surtout essayé de comprendre à quoi servaient les dizaines de babioles étalées sur l’autel pendant que Gérard Arnaud (véridique) et sa femme toussaient de froid. Oui parce que je n’ai pas trouvé ce monastère par hasard, disons qu’il est référencé sur un site web spécialisé et anglophone, donc y avait d’autres touristes hein, dont un couple français tellement français surtout quand il faut à tout pris aller rechercher l’appareil photo alors que tout le monde s’est assis pour manger.

C’est dur de quitter Koyasan, Koyasan c’est froid et confortable à la fois, y a des chauffages d’appoints, des lits super chouettes, des couloirs mystérieux, des petits trucs à manger qu’on sait même pas ce que c’est et des chaussons partout !

Le seul truc bizarre, c’est de pas revoir ses chaussures avant le lendemain matin !

 

La photo du Jour

La photo du Jour

Encore une chouette journée de train, les aventures de ce matin semblant tellement appartenir à la nuit.

Alors vers 16h, Kyoto, ville impériale, a vu débarquer de leurs montagnes deux pauvres loques qui, 10h plus tôt, je le rappelle, s’éveillaient devant le spectacle de timbales de quatre vieux chauves.

Même si Mariane avait l’air plus fraiche que son débile voulant se debarasser de sa sacoche moute-moute de huit kilos, un épisode bus « je suis écrasé dans le fond depuis vingt minutes mais ici on sort par devant » eut tôt fait de la mâter. Le bus nous emmenait à Gion où nous avont pu pendant les trente minutes qui nous séparaient de la nuit, arpenter ses rues anciennes faites de bois et de zinc, peuplées de bars cloîtrées et où s’écoule dans la plus grande tradition japonaise une rivière de Gérard, Monique, et Bertrand si chers à notre séjour.

On a quand même pu repérer quelques love hôtels sympatiques qui avec notre nuitée nous offraient deux boissons gratuites.

Il fallait juste attendre 21h00, laps de temps aisément couvert par une sacoche consignée à l’autre bout de la ville et un bar à Okonomiyaki à l’enseigne tellement invitante : un mec la bite à l’air, defroqué par un chien.

Wouf wouf! Prout prout!
Wouf wouf! Prout prout!

Alors oui : une chambre de Love Hotel lambris de sapin aussi kitch qu’Evelyne Delhia et pas plus rose que l’eau des toilettes sera la photo du jour.
 

La Photo du Jour

La Photo du Jour

Et bien d'autres