3 x 3 mois. 2005, 2008 et 2012…
Le premier voyage (2005 ou Projet#202) était raconté sur un site un peu ancien, donc certains liens évoqués n’existent plus mais l’essentiel est là dont les Objets du Jours.

08:00 et toujours pas de lumière du jour : c’est pas pas le Japon ! C’est un love hôtel qui cache la fenêtre derrière un gros placard.

Qu’a cela ne tienne, à 9h30, les grands aventuriers que nous sommes étaient déjà au Starbucks, à siroter un crème brûlée latte (ouais les boissons de noël sont arrivées !)

Il y a trois ans j’ai pas pu visité le Nijo-jo du fait de sa fermeture hebdomadaire et de mes grandes facultés d’organisation de l’époque (non, c’est pas encore génial mais j’ai progressé).

Donc j’ai tenu a le voir ce matin-là, et ma chère et tendre, intriguée par son nom rigolo et depuis peu emplie d’une passion pour les toits qui, il est vrai, sont assez exotiques par ici, a accepté cette visite matinale avant de reprendre le train.

Résultat, une visite très sympa les pieds gelés sur un parquet qui, selon les rumeurs des habitués, est spécialement conçu pour couiner bien fort et trahir les pas des intrus… Moi ils m’auraient plus impressioné en inventant un parquet qui grince pas mais après tout si la garde du château suffit pas, un bon parquet qui couine…

D’ailleurs les centaines de lycéennes qui visitaient le château avec nous avaient pas besoin de parquet pour couiner elles. C’est marrant comme on s’emplit d’un respect convenu lorsqu’on visite ici autre chose q’un restaurant alors que les autochtones font plus de bruits dans leurs temples que milles short-tongues à Notre-Dame.

Ca c’était le matin, mais l’après-midi, on est arrivé à Nara ! Nara, c’est chouette ! Et j’ai pu y réaliser le rêve de ma vie : lâcher Mariane avec des cerfs ! J’ai pas fait ma recherche, je suis en voyage ! Mais ici, le truc c’est les cerfs. Ils sont en liberté dans le grand parc qui fait l’attraction de la ville (là où ils ont collé tous les temples célèbres) C’est touchant de les voir circuler, libres parmi les passants, traverser les routes, mendier près des restaurants, fouillers dans les poubelles, persécuter l’enfant qui leur a lâché trop de pain. Il n’y a que ce parc millénaire pour rabaisser ces beaux animaux forestiers à l’état de pigeons.

Surtout quand les magasins les vendent en ballons, en peluches, en bois, en plastiques, en gratte dos, en tirelire… 

Sinon malheureusement trop peu de temps de jour pour faire grand chose mais on a quand même pu voir, in extremis (les portes se sont refermé presque derrière nous) le grand boudha ! Alors c’est pas le plus grand Daibutsu du monde, loin de là, mais il est abrité par la plus grande construction en bois du monde, c’est déjà pas mal. Voilà, on avait pas Wikipedia lors des dessins du jour, mais maintenant qu’on l’a,  on rectifie.

Après un doux réveil dans notre ryokan non-traditionnel nous avons pu apprécier a nouveau un petit déjeuner japonais avec quatre de nos concitoyens ayant bien du mal a se faire amener du pain !

Encore une fois, une aventure train pas tout à fait tranquillou, beaucoup de changements et d’attente dans le froid pour finalement prendre un bâteau, le bus de l’hotel et arriver enfin ! Mais arriver où ?

Quelques jours avant mon départ, ma douce à trouvé sur un blog un type qui parlait de Benesse House : un musée d’art contemporain très connu des spécialistes mais aussi très reculé. Les fondateurs du musée (Benesse Corporation, pour pas laisser trop de place au romantisme) ont investi Naoshima et demandé à Tadao Ando d’y construire deux musées. Ensuite ils ont rajouté un hôtel, puis un autre, puis un autre toujours en demandant au grand architecte d’en assurer la ponte…

Il y a maintenant trois hôtels, deux musées et deux restaurants sous l’égide de Benesse Art House, tous des champions dans leur catégories sauf peut-être les restaurants. Le tout posé sur un recoin d’île ultra-protégé (oeuvres d’arts obligent) plein de portes en fer, de clôtures et de gardiens, sorte de Jurassic Park où un milliardaire excentrique aurait clôné Claude Monet.

Ce sont des musées assez petits (trois installations dans l’un d’eux, mais conçues exprès pour le musée) qui chacune nécessite les explications et préventions de petits Japonos qui vous font enlever les chaussures, remettre les chaussures, ne pas refaire les lacets, ne pas marcher là…

Et ça continue dans le restaurant : on nous dit où poser notre pain, comment manger notre langouste, si bien qu’on a envie de leur demander s’ils veulent pas me la tenir pendant que je pisse ! Pensée vite repoussée par le fait que leurs petites mains résignées seraient bien prêtes à le faire !

Par contre là, comme dirait John Hammond, on a dépensé sans compter ! Et on regrette pas ! Chambre juste belle, balcon sur la mer, volet coulissant en bois, matériaux bruts et beaux… On est vraiment bien dans notre Benesse Chambre… Je dirais juste, en choeur avec mon aimé, que tout ce béton, surtout les trente bornes de couloir extérieur qui vous séparent du restaurant, c’est un peu froid… Mais on s’y fait, après tout le froid c’est paisible…

 

Photo du jour
Photo du jour

Il faut pourtant quitter cette île super chouette ou pendant son petit déjeuner on peut surveiller de loin l’avancée romantique d’un gros tanker qui glisse sous les palmier de la terrasse ! On peut aussi y faire glisser sans bruit le lourd volet de sa chambre ou sauter sur le lit pour apercevoir la clim si bien cachée. Ce sont ces moments là que je n’oublierai pas, de Naoshima

On a quand même pris le temps de visiter les jardins où des dizaines de japonos chevauchent des Nikky de Saint Phalle en attendant qu’on les prenne en photo. Il y a pas mal d’oeuvres éparpillées autour des hôtels, et même au hasard de l’île. On s’est donc balladé dans son village désert, à la recherche de la statue perdue. On a surtout vu des temples, des maisons et des distributeurs de boissons. Au revoir Benesse.

A dada sur Nicky! Ces barrières ça doit être pour les animaux...
A dada sur Nicky! Ces barrières ça doit être pour les animaux…

Ferry, train, train, train et comme prévu re-Kyoto !

On est arrivé à la nuit tombée, on a fait les espèces de galeries couvertes moches où de toutes façon tout était fermé et on a atteri dans la petite rue de Gion ou nous avions déjà trouvé le love hotel de l’autre jour, l’Hôtel Rivage !

Et là on est tombé sur la perle : un love hotel du début des années 80 qui depuis ce temps-là n’avait pas bougé.

Juke box, console des lumières d’un mètre de large, mini bar transparent, bras masseur intégré, remplissage de bain automatique… tout ca ne marchait plus !

Mais c’était là, propre et bien rangé sous le plafond faux-ciel et les chapiteaux des colonnes, attendant la photo que son rang de pionnier du love hotel méritait bien ! Et rien que d’imaginer ce qu’a pu être le Mona Lisa dans ces années de gloire nous a rempli d’une admiration profonde et contemplative pour ce temple du kitsch : Mona Lisa Fashion Hotel, deux amoureux te saluent !

Après une bonne douche et l’absence de chauffage, on était quand même un peu blasés de se retrouver là après Benesse, mais l’instant kitsch fut sympa !

La Photo Du Jour
La Photo Du Jour

Oh ben c’est encore Kyoto ! On voulait faire vite !

Mariane, en plus de sa passion pour les toits et les arbres à feuilles jaunes, s’est pris d’un intérêt bien normal ici pour les jardins Zen. On en a vu un énorme a Koyasan et il fallait donc bien aller visiter le plus célèbre du monde : le Ryoan-ji !

Alors évidemment la petite avait pas retenu que celui de Koya était le plus grand du japon et que celui de Kyoto serait forcément plus petit. Donc les chaussettes se balancant depuis le petit promontoire qui domine ce joli mini golf en gravier, on était un peu déçus ; elle parce qu’il était petit et moi parce-qu’on s’était quand même tapé douze bornes à pattes pour le voir ! Mais après quelques minutes de contemplation parmis des japonais aussi Zen qu’un stade de foot, on a fini par apprécier.

Surtout que cet art-là vise à réduire la nature, à la confiner dans un endroit restreint. C’est le principe du bonsaï appliqué a tout le jardin, voire même le monde.

Ça méritait bien de regarder Mariane relacer ses Quechua.

Coeur, coeur, coeur
Coeur, coeur, coeur

Bon avant ça on a vu le temple a la terrasse là, le Kiyomizu-dera. Une grosse terrasse flanquée contre la montagne, sorte de grand hôtel megévan dans lequel roupilleraient des moines.

Après, detour par Toei Studio, un studio télé qui fait visiter sa petite ville période Edo ! Alors une petite heure pour faire le tour, des spectacles mécaniques époustouflants comme le dragon qui fait de la vapeur ou le gros bonhomme qui sort des arbres en bougeant la tête. Ah et le show de kabuki aussi, qui finit par un sacré jeu comique de la part des acteurs ! Oh oui, rien de tel que le Toei studio pour finir un périple et s’entendre dire sans regret : allez, on rentre !

Fais attention au bassin. En plus y a un dragon.
Fais attention au bassin. En plus y a un dragon.

C’était bien c’était chouette l’aventure tranquillou ! On a encore des aventures à venir (et des dessins du jour aussi) mais voir tous ces trucs, dormir dans tous ces endroits si differents nous a vraiment montrer le japon.

Bon ben je reste toujours très mystérifié par l’attitude des Japonos dans leurs temples.

C’est un rapport curieux qu’ils semblent entretenir avec eux. On dirait que c’est la principale attraction historique du Pays, et les temples Shinto ou Bouddhiste, surtout dans cette période automnale si propice au tourisme Japonais, se visitent comme des musées ou des parcs d’attractions.
On y croise des meutes d’enfants de tous âges, chapeaux jaunes ou uniformes de marine qui y courent, y crient, y rient sans aucun égard pour ce qu’on nous a toujours présenté comme une religion. Et pareil pour les adultes, ils parlent, s’interpellent, pose comme des cons devant n’importe quel gadin ! Bref passe (à la Japonaise) un bon moment ce que je ne leur reproche pas. C’est juste une approche tellement excentrique d’un lieu, qui malgré les différence de religions, reste un lieu de prière ou, semble-t-il, le silence devrait être sinon respecté, au moins demandé. M’enfin, je suis peut-être juste un vieux con.

Z'ont dépensé sans compter.

Z’ont dépensé sans compter.

On est allé à Nikko aujourd’hui. Nikko c’est un haut lieu du Temple ! C’est là qu’est enterré le premier Shogun Tokugawa, et pour l’honorer, ils lui on payé une montagne de temples plus richement décorés que tout ce qui c’était déjà fait au Japon ! Ma douce les voit comme des temples bling bling bien plus colorés et, d’ailleurs chose unique je crois, entièrement laqués de rouge, comme les colonnes de feu nos restaurants chinois.

Alors on enlève ses chaussures et on évite les gosses qui courent de pièce en pièce, on écoute le moine qui récite mollement son explication en moins de cinq minutes et qui la conclue généralement par un coup de bâton ou un tapement de main très démonstratif.

Tout ça ressemble plus à une petite fête foraine.

En fait on a bien apprécié, surtout ma douce qui, venue ici avec une vague appréciation des sushis, repart avec un intérêt pour les toits, les jardins zen, les arbres oranges et rouges, les fruits carrés etc… A Nikko elle était servie en toits et arbres rouges. Ah oui parce que c’est dans la montagne à 2h30 de train ! Mais ça valait le coup, et puis on a évité la cassure. Une journée avec moins de deux heure de train pour nous, c’est comme un pyjama sans rayure… Il manque un truc !

Et oubliez pas de lire les posts de l’Aventure Tranquillou plus bas ;)

Le dessin du jour!
Le dessin du jour!

La douce est partie. Elle a beaucoup aimé le Japon ! Plus qu’elle ne pensait, donc ça c’est chouette pour votre serviteur qui compte bien revenir à l’occasion !

Et s’achève la deuxième partie de ma balade, la partie « visite ». Ca fait un mois que je déconne et que je gambade avec une copine, ça fait quinze jours que je déconne et que je gambade avec ma copine. Et puis tout d’un coup, plouf plouf, Bibi tout seul. 

Plus de commentaire à faire tout haut sur les Japono, plus de blague faussement lourdingue, plus d’aventure non plus ou en tout cas bien moins. Et plus de cette aisance pécuniaire que mon budget, élargi pour l’occasion, me permetait.

Pour le blog ça veut dire plus de dessins du jours, ma graphiste est partie. Bref, aujourd’hui je me lamente juste. Il y a un énorme Roll pour Mariane et l’Aventure Tranquillou.

M’enfin commence la troisième partie hein, pleine d’aventures, de découvertes, de Triston McMillan, de Rod Rolirad ! Bref, c’est un peu comme la première mais version conclusion !

Petite note mise à part, Mariane Laforest est arrivée saine et sauve dans notre domicile du 3e arrondissement. 

Voilà de quoi satisfaire une dernière fois tous ses fans et me permettre un petit article de ronchon, gniackgniackgniack…

J’ai encore eu une chouette expérience « communication » hier. C’était chez mon traiteur favoris « HottoMotto », sorte de fast food exclusivement à emporter qui sert tout ce qui se fait de bon au Japon. 

Alors fier de ma prononciation en matière de bouffe, je lui commande un Katsu-Don, un bol de riz sur lequel dorment des tranches de roti de porcs panées, des Cutlets et en japonenglais des Katsu. 

7 en Japonais.

7 en Japonais.

Et là, la petite serveuse me sort une phrase de dix plombes où s’entendait le chiffre 6, même si sa main formait le signe 7. Donc croyant bien devoir attendre 6 ou 7 minutes je répète : Ryoku pun ? 

Alors là j’ai droit au regard apeuré de la Japonaise face à un grand dilemme linguistique, c’est comparable au visage qu’a dû faire l’Empereur quand on lui a demandé de renoncer à sa divinité. Elle a bien sûr tenté de me sortir une autre phrase encore plus longe, plutôt que de me répéter lentement ce que je n’avais visiblement pas compris, puis est partie en panique chercher sa supérieure… (enfin la vieille à la friteuse) après que votre serviteur, les yeux suppliants, ai renoncé dans un terrifiant « a bit of english ? »

Je me demande bien comment Mammie peut mieux parler qu’une gamine sortant du lycée (où on enseigne bien  l’Anglais hein, j’ai vérifié), puis je l’ai écouté articuler méticuleusement un autre truc toujours en Japonais. A ce moment j’ai bien cru que le Kastu-Don devait être indisponible, subitement interdit par le gouvernement, ou alors ça voulait aussi dire chaussure, ou mort-aux-vaches.

J’ai dû montrer un geste d’impatience aussitôt regretté, puis la vieille et la petite sont reparties derrière à la recherche du salut. Il est venu dans la personne d’un grand boutonneux en uniforme de vendeur de friture. Alors lui parlait anglais mais tout bas pour pas que les clients l’entende, et surtout pas moi. Après lui avoirfait répété j’ai pu comprendre « seven minutes »

Et là sans la pleutrerie renommée de votre serviteur je crois qu’il aurait payé pour les deux autres. Je veux dire c’est même pas de pas parler anglais, c’est de rameuter tout son monde alors que de toute façon je m’attendais bien à attendre environ 5 minutes ! C’est HottoMotto !

C’est pas la première fois, je me souviens d’un Cold Stone avec Marie. C’est une chaîne de glaciers américains où l’on met dans votre glace des snickers écrasés, des M&M’s pillés, des bananes, bref tout ce qu’on veut. Celle-là se trouve bien en vue à la sortie de la gare de Shinjuku, autant dire que des Ricains, ils doivent en voir défiler.

A peu près cette tête

Bref, après avoir bien énuméré tous mes ingrédients, précisé la taille de ma glace, dans une coupelle, pas un cornet etc… Elle me pose une dernière question fatidique. Impossible de comprendre. Elle me répéte la même phrase cinq fois, au cas ou entre temps j’ai passé mon brevet de Japonais, puis elle disparaît. Les gens s’accumulent dans la queue, moi j’ai l’air con, je suis mal à l’aise, une autre gamine arrive, pas plus dégourdie, puis sort enfin le Joker, la petite dernière qu’on doit enfermer au fond mais qui parle anglais. En fait, j’avais demandé coulis de caramel et Kit-Kat, mais est-ce que je voulais plus de Kit-Kat, ou plus de Caramel ? (je crois j’ai dû faire la face de l’Empereur moi aussi)

J’ai souvent mis ça sur l’incapacité des Japonais à oublier la règle, à s’assurer que le client a bien ce qu’il veut. Mais après renseignements pris auprès de plusieurs personnes ayant enseigné à des Japonais. Les jeunes Japonais sont juste très cons. Aussi con que des jeunes américain peut-être plus. 

Donc plutôt que de laisser courir, d’omettre volontairement une information qui n’est pas vraiment vitale aux pauvre Gaijin qui tout d’un coup à l’air très con, ils insistent, se perdent, se confondent car leur scolarité leur a interdit toute singularité, toute initiative, depuis la maternelle on les a entraîné à faire tous la même chose à jouer tous aux même jeux sans égard pour leur personnalité… Pas s’étonner qu’après durant leurs premiers emplois, ils fassent chier Bibi !

M’enfin c’est quand même des moments rigolos qui vous posent en grand terrificateur du quartier. Je sais bien que pour mon prochain Katsu-Don, la petite va trembler en me voyant rentrer, ou qui sait, peut-être me laissera-t-elle dans l’inconnu, dans le flou total et me regardera attendre deux minutes de plus en riant de son mefait ! 

Bien fait !

Pour la peine

Pour la peine, je vais manger un McPurée.

Alors d’abord un BON ANNIVERSAIRE à mon cousin Raphnou, je lui dédis ce merveilleux article.

Alors si j’ai pas fait beaucoup d’articles sur les quartiers de Tokyo c’est que la plupart ont déjà été couverts il y a trois ans et surtout par la plupart des blogs de voyage nazbroques où Caroline et Jean-Sé, très attachés à leur rôle de touristes instruits, se font un devoir que de filmer le croisement de Shibuya pour le faire découvrir au monde… (s’il y en a qu’on jamais vu…)

Par contre, il y a des tas de quartiers moins connus de Tokyo et donc qui méritent ne serait-ce que quelques mots et photos.

TAKADANOBABA !

Alors lui il est surtout connu pour sa proximité avec deux grosses universités (Waseda et Gakushuin) ce qui en fait un coin bourrés d’étudiants bourrés. Mais c’est pas ce qui m’éclate moi !

Moi ce qui m’éclate c’est ça : [audio:takadanobaba.mp3]

Cette musique de notre (ma peut-être) enfance entendue à la fermeture des portes du train, pour on ne sait quel raison, dans cette station au nom rigolo… 

Astro Boy ! Mighty Atom ! ou Astro le Petit Robot pour les francophiles amis des « petites » choses… la fermeture des portes lui est dédiée…

L’histoire c’est que Astro Boy serait né en l’an 2003 (Blade Runner, Retour vers le Futur, Star Trek, oui Tezuka s’est trompé aussi !) dans le quartier de… TAKADANOBABA !

Alors ce Pinochio Japono et son créateur sont assez présents  vers la station de Baba (son petit nom pour les locaux). Y a des fresques à la sortie et quelques références discrètes.

Sinon dans le quartier on trouve curieusement beaucoup de restos Indiens et une reproduction du coffre de Picsou…

Notez qu'on voit jamais le drapeau chez nous.

Notez qu'ont voit jamais le drapeau chez nous.

Je le sais, c'est tout...

Non, Picsou il est né à Glasgow. Je le sais, c'est tout.

Les enseignes indiennes c’est à cause de la communauté Birmane installée en force à Baba et du fait que monter un resto de bouffe birmane, je suppose, ne fait rêver personne, même pas un Birman.

D’où le célèbre dicton Japonais « ビルマニ現インド在活ベルギニ動をフランス停止させらレストランです » (le Birman est au resto Indien, ce que le Belge est au resto Français).

Ouais, ouais beaucoup de photo pour vraiment pas grand chose, mais c’est pas de ma faute si le quartier il assure pas derrière !

Tokyu c’est une de ces grosses société ferroviaires Japonaise qui pour rentabiliser sa ligne de chemin de fer construit au bout des trucs attrayants comme des parcs d’attraction, des resorts, ou des grands magasin. Donc après plusieurs dixaines d’années ils se rerouvent à la tête de dixaines de chaînes de magasins, hotels etc…

Tokyu Hands c’est cent fois mieux qu’un grand magasin parce qu’on y trouve absolument tout et dans des quantité de déclinaisons incroyables. Le plus connue est le Flagship magaz de Shibuya, mais y en à Shinjuku, Ikebukuro, Ginza, Tokyo Bay, Kitasenju et j’en passe. Y en plein d’autres au Japon, même si plus on s’éloigne de Tokyo et plus ils se font rares… Ca a commencé comme un magasin de bricolage, d’où les mains du logo, mais maintenant y a bien que de la bouffe qu’ils ne vendent pas ! Un truc de dingue qui méritait bien 32 photos et autant de légendes inutiles.

Et bien d'autres