Le Japon Tranquilou

2 semaines passées avec ma chère et tendre dans mon japon de 2008!
Un projet tranquilou dans le Projet 204!

Nous nous sommes inspirés du dernier album de Michel Sardouille pour titrer notre périple, mais ça correspondait bien à notre baroudage de jolis hotels.

Mariane est arrivée ce matin !
Depuis, honorant les 25 ans de Thriller, Mariane ère dans les rues de Tokyo, les yeux mi-clos, remuant sa mâchoire douloureuse et poussant des grognements continus où l’on reconnait parfois le prénom de votre serviteur. Elle a dormi quelques minutes dans le train flattant ses hôtes de par cette intégration si rapide et semble abandonner le challenge JETLAG en se couchant bien avant 22h.

Moi j’ai retrouvé ma chééérie alors, peu importe la dégaine je suis content.

Your body starts to shiver !
Your body starts to shiver !


Je profite d’un moment d’absence de « votre serviteur » pour rétablir la vérité : on m’a forcé à ne pas sourire et à paraître fatiguée sur cette photo, je suis en pleine forme et je pense même que je vais réussir à ne pas m’endormir avant… disons 20h.

Toutes ces considérations sur le challenge JETLAG mises à part, je suis bien contente moi aussi d’avoir retrouvé  mon chéééééri et de découvrir son Japon.

On me croira ou pas, mais elle a amené ses crayons de couleurs.

Et a acheté des gommettes :) Bon j’étaye :

Mariane a bien compris qu’elle ne s’était pas tapé 12 heures d’avion sur un DC10 Lufthansa pour voir le Japon, mais bien pour voir le Projet 204 ! C’est donc plein d’entrain qu’elle s’est pliée aux règles indispensables d’une telle entreprise.

BUBBA GUMP !

Non, là c'est pas des crevettes...
Non, là c’est pas des crevettes…

Trève de rigolade hein, c’est une chaîne de restaurant incontournable, qui non contente de célébrer gaiement l’immortalité du Dieu des ramolos, Forrest Gump, sert les meilleurs plats aux crevettes de tout le littoral ! C’est donc un passage obligé pour quiconque visite une ville (31) ou un pays (7) possedant un Bubba Gump. Et Tokyo est la seule ville du monde a en avoir DEUX ! Ah ma chééérie !

Sinon comme expliqué plus haut, Mariane a acheté un appareil photo pour pouvoir documenter les qualités physiques et aventurières de son bien-aimé ! Elle documentera aussi sûrement les faits et gestes bien rigolos de ses contemporains nippons qui je cite « sont relouds à l’ouvrir à chaque fois qu’ils débarrassent un plat ! »

Allez, je rajoute une vidéo puisque ma douce colle des gomettes. Leurs manifs sont toujours funs, même si celle là relève moins des revendications que de la fête de la culture locale… (Ya quand même eu échauffourée avec les autorités, sûrement un « ON VAUT PLUS QUE LA VOIE DES BUS ! »

Oui, c’était bien la musique originale, plusieurs écoles défilaient et toutes utilisaient l’hymne Disney : Zip A Di Doo Da !

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👈 Dessin du jour! À lire avant le machin.


Ben y avait pas d’écharpe pour homme ! Et moi je voulais une écharpe !

J’explique un peu même si j’ai l’impression que tout le monde va se dire que ce blog est bien moins chiant avec juste un dessin !


euh, excusez-moi… pardon… désolée… pardon… merci.

J’interromps votre serviteur quelques secondes pour remercier mes deux fans en délire (n’ayons pas peur des mots) à qui je peux désormais annoncer qu’il y aura bien un dessin quotidien. Merci pour votre soutien, du fond du coeur, merci.


Sinon effectivement, j’avais bien prévu hier après avoir gavé ma crevette de l’emmener brasser ses tripes sur un chouette bateau du futur, une jolie croisière entre amoureux et Japonos le long des quais « rien-à-voir » de Tokyo. Mais le bateau en question, et la destination en question étaient hors service pour la journée.

C’est donc rouge de volonté, qu’après notre visite du Ghibli Museum (qui se prononce Jibeuly) nous sommes retourné à Toyosu lieu de l’embarcadère et accessoirement de… Bubba Gump. Il fallait attendre le bateau 2h… Alors oui on y est retourné ! Mais croyez pas que j’ai dû insister ! On ne résiste pas à Bubba Gump !

Pantone ?
Pantone ?

A part ça, le musée Ghibly, Totoro tout ça, c’est sympa, mais un coup de badigeon sur la façade soi-disant multicolore (dixit 1984) ça ferait pas de mal Monsieur Miyazaki ! Pour le reste on a rien le droit de dire, mais je l’affirme bien haut : C’est petit hein.

PS : On part 4 jours donc si pas de wifi sur le chemin, pas de mise à jour, bien désolé.

Bon malgré un grave accident de poignée de train qui a bien failli dévisagé a tout jamais votre serviteur, l’aventure a eu lieu.

Alors la première journée Mariane a pu durant trois heures de Shinkansen, une heure et demi de train, dix minutes de funiculaire et un quart d’heure de bus admirer la vraie campagne japonaise avec ses arbres, ses rivières, ses poteaux electriques, ses combinis, ses vieilles baraques rouillées, ses routes toutes pourries. Un autre regard donc que Tokyo.

Tout ça pour arriver a Koyasan. Une montagne sacrée mont de dieu où l’on peut dormir dans un monastère bouddhiste pour quelques dixaines de milliers de yen (moines pourris !).

Alors donc on a tout bien fait comme il faut, on a écouté le moine ramolo nous expliquer les horaires des différentes portes du temple. On a attendu sagement dans la chambre qu’on vienne nous chercher pour le dîner, on a mangé tous les petits trucs dans tous les petits pots colorés et on s’est même lavé dans le bain commun où tous les visiteurs, en bons américains chrétiens, ne vont jamais que seuls et attendent bien sagement qu’on ait fini. Tout ça avant de tomber le yukata. Oui parce qu’on a bien mis les yukata, sûrement mal mais bon, pour ça y avait pas de fiche explicative dans la chambre.

A noter que les bains unisexes n’etaient séparés que d’une cloison donc on a pu discuter comme à la maison.

Bon on a fini par enlever les yukata, c’est pas pratique ce truc, c’est pas pratique !

Alors l’attraction principale c’est la prière de 6h30 du matin ou des moines pas plus réveillés que nous font ouin ouin devant un gros bouquin. Ils appellent ça la morning ceremony mais il se passe pas grand chose. Oh a donc surtout essayé de comprendre à quoi servaient les dizaines de babioles étalées sur l’autel pendant que Gérard Arnaud (véridique) et sa femme toussaient de froid. Oui parce que je n’ai pas trouvé ce monastère par hasard, disons qu’il est référencé sur un site web spécialisé et anglophone, donc y avait d’autres touristes hein, dont un couple français tellement français surtout quand il faut à tout pris aller rechercher l’appareil photo alors que tout le monde s’est assis pour manger.

C’est dur de quitter Koyasan, Koyasan c’est froid et confortable à la fois, y a des chauffages d’appoints, des lits super chouettes, des couloirs mystérieux, des petits trucs à manger qu’on sait même pas ce que c’est et des chaussons partout !

Le seul truc bizarre, c’est de pas revoir ses chaussures avant le lendemain matin !

 

La photo du Jour

La photo du Jour

Encore une chouette journée de train, les aventures de ce matin semblant tellement appartenir à la nuit.

Alors vers 16h, Kyoto, ville impériale, a vu débarquer de leurs montagnes deux pauvres loques qui, 10h plus tôt, je le rappelle, s’éveillaient devant le spectacle de timbales de quatre vieux chauves.

Même si Mariane avait l’air plus fraiche que son débile voulant se debarasser de sa sacoche moute-moute de huit kilos, un épisode bus « je suis écrasé dans le fond depuis vingt minutes mais ici on sort par devant » eut tôt fait de la mâter. Le bus nous emmenait à Gion où nous avont pu pendant les trente minutes qui nous séparaient de la nuit, arpenter ses rues anciennes faites de bois et de zinc, peuplées de bars cloîtrées et où s’écoule dans la plus grande tradition japonaise une rivière de Gérard, Monique, et Bertrand si chers à notre séjour.

On a quand même pu repérer quelques love hôtels sympatiques qui avec notre nuitée nous offraient deux boissons gratuites.

Il fallait juste attendre 21h00, laps de temps aisément couvert par une sacoche consignée à l’autre bout de la ville et un bar à Okonomiyaki à l’enseigne tellement invitante : un mec la bite à l’air, defroqué par un chien.

Wouf wouf! Prout prout!
Wouf wouf! Prout prout!

Alors oui : une chambre de Love Hotel lambris de sapin aussi kitch qu’Evelyne Delhia et pas plus rose que l’eau des toilettes sera la photo du jour.
 

La Photo du Jour

La Photo du Jour

08:00 et toujours pas de lumière du jour : c’est pas pas le Japon ! C’est un love hôtel qui cache la fenêtre derrière un gros placard.

Qu’a cela ne tienne, à 9h30, les grands aventuriers que nous sommes étaient déjà au Starbucks, à siroter un crème brûlée latte (ouais les boissons de noël sont arrivées !)

Il y a trois ans j’ai pas pu visité le Nijo-jo du fait de sa fermeture hebdomadaire et de mes grandes facultés d’organisation de l’époque (non, c’est pas encore génial mais j’ai progressé).

Donc j’ai tenu a le voir ce matin-là, et ma chère et tendre, intriguée par son nom rigolo et depuis peu emplie d’une passion pour les toits qui, il est vrai, sont assez exotiques par ici, a accepté cette visite matinale avant de reprendre le train.

Résultat, une visite très sympa les pieds gelés sur un parquet qui, selon les rumeurs des habitués, est spécialement conçu pour couiner bien fort et trahir les pas des intrus… Moi ils m’auraient plus impressioné en inventant un parquet qui grince pas mais après tout si la garde du château suffit pas, un bon parquet qui couine…

D’ailleurs les centaines de lycéennes qui visitaient le château avec nous avaient pas besoin de parquet pour couiner elles. C’est marrant comme on s’emplit d’un respect convenu lorsqu’on visite ici autre chose q’un restaurant alors que les autochtones font plus de bruits dans leurs temples que milles short-tongues à Notre-Dame.

Ca c’était le matin, mais l’après-midi, on est arrivé à Nara ! Nara, c’est chouette ! Et j’ai pu y réaliser le rêve de ma vie : lâcher Mariane avec des cerfs ! J’ai pas fait ma recherche, je suis en voyage ! Mais ici, le truc c’est les cerfs. Ils sont en liberté dans le grand parc qui fait l’attraction de la ville (là où ils ont collé tous les temples célèbres) C’est touchant de les voir circuler, libres parmi les passants, traverser les routes, mendier près des restaurants, fouillers dans les poubelles, persécuter l’enfant qui leur a lâché trop de pain. Il n’y a que ce parc millénaire pour rabaisser ces beaux animaux forestiers à l’état de pigeons.

Surtout quand les magasins les vendent en ballons, en peluches, en bois, en plastiques, en gratte dos, en tirelire… 

Sinon malheureusement trop peu de temps de jour pour faire grand chose mais on a quand même pu voir, in extremis (les portes se sont refermé presque derrière nous) le grand boudha ! Alors c’est pas le plus grand Daibutsu du monde, loin de là, mais il est abrité par la plus grande construction en bois du monde, c’est déjà pas mal. Voilà, on avait pas Wikipedia lors des dessins du jour, mais maintenant qu’on l’a,  on rectifie.

Après un doux réveil dans notre ryokan non-traditionnel nous avons pu apprécier a nouveau un petit déjeuner japonais avec quatre de nos concitoyens ayant bien du mal a se faire amener du pain !

Encore une fois, une aventure train pas tout à fait tranquillou, beaucoup de changements et d’attente dans le froid pour finalement prendre un bâteau, le bus de l’hotel et arriver enfin ! Mais arriver où ?

Quelques jours avant mon départ, ma douce à trouvé sur un blog un type qui parlait de Benesse House : un musée d’art contemporain très connu des spécialistes mais aussi très reculé. Les fondateurs du musée (Benesse Corporation, pour pas laisser trop de place au romantisme) ont investi Naoshima et demandé à Tadao Ando d’y construire deux musées. Ensuite ils ont rajouté un hôtel, puis un autre, puis un autre toujours en demandant au grand architecte d’en assurer la ponte…

Il y a maintenant trois hôtels, deux musées et deux restaurants sous l’égide de Benesse Art House, tous des champions dans leur catégories sauf peut-être les restaurants. Le tout posé sur un recoin d’île ultra-protégé (oeuvres d’arts obligent) plein de portes en fer, de clôtures et de gardiens, sorte de Jurassic Park où un milliardaire excentrique aurait clôné Claude Monet.

Ce sont des musées assez petits (trois installations dans l’un d’eux, mais conçues exprès pour le musée) qui chacune nécessite les explications et préventions de petits Japonos qui vous font enlever les chaussures, remettre les chaussures, ne pas refaire les lacets, ne pas marcher là…

Et ça continue dans le restaurant : on nous dit où poser notre pain, comment manger notre langouste, si bien qu’on a envie de leur demander s’ils veulent pas me la tenir pendant que je pisse ! Pensée vite repoussée par le fait que leurs petites mains résignées seraient bien prêtes à le faire !

Par contre là, comme dirait John Hammond, on a dépensé sans compter ! Et on regrette pas ! Chambre juste belle, balcon sur la mer, volet coulissant en bois, matériaux bruts et beaux… On est vraiment bien dans notre Benesse Chambre… Je dirais juste, en choeur avec mon aimé, que tout ce béton, surtout les trente bornes de couloir extérieur qui vous séparent du restaurant, c’est un peu froid… Mais on s’y fait, après tout le froid c’est paisible…

 

Photo du jour
Photo du jour

Il faut pourtant quitter cette île super chouette ou pendant son petit déjeuner on peut surveiller de loin l’avancée romantique d’un gros tanker qui glisse sous les palmier de la terrasse ! On peut aussi y faire glisser sans bruit le lourd volet de sa chambre ou sauter sur le lit pour apercevoir la clim si bien cachée. Ce sont ces moments là que je n’oublierai pas, de Naoshima

On a quand même pris le temps de visiter les jardins où des dizaines de japonos chevauchent des Nikky de Saint Phalle en attendant qu’on les prenne en photo. Il y a pas mal d’oeuvres éparpillées autour des hôtels, et même au hasard de l’île. On s’est donc balladé dans son village désert, à la recherche de la statue perdue. On a surtout vu des temples, des maisons et des distributeurs de boissons. Au revoir Benesse.

A dada sur Nicky! Ces barrières ça doit être pour les animaux...
A dada sur Nicky! Ces barrières ça doit être pour les animaux…

Ferry, train, train, train et comme prévu re-Kyoto !

On est arrivé à la nuit tombée, on a fait les espèces de galeries couvertes moches où de toutes façon tout était fermé et on a atteri dans la petite rue de Gion ou nous avions déjà trouvé le love hotel de l’autre jour, l’Hôtel Rivage !

Et là on est tombé sur la perle : un love hotel du début des années 80 qui depuis ce temps-là n’avait pas bougé.

Juke box, console des lumières d’un mètre de large, mini bar transparent, bras masseur intégré, remplissage de bain automatique… tout ca ne marchait plus !

Mais c’était là, propre et bien rangé sous le plafond faux-ciel et les chapiteaux des colonnes, attendant la photo que son rang de pionnier du love hotel méritait bien ! Et rien que d’imaginer ce qu’a pu être le Mona Lisa dans ces années de gloire nous a rempli d’une admiration profonde et contemplative pour ce temple du kitsch : Mona Lisa Fashion Hotel, deux amoureux te saluent !

Après une bonne douche et l’absence de chauffage, on était quand même un peu blasés de se retrouver là après Benesse, mais l’instant kitsch fut sympa !

La Photo Du Jour
La Photo Du Jour

Oh ben c’est encore Kyoto ! On voulait faire vite !

Mariane, en plus de sa passion pour les toits et les arbres à feuilles jaunes, s’est pris d’un intérêt bien normal ici pour les jardins Zen. On en a vu un énorme a Koyasan et il fallait donc bien aller visiter le plus célèbre du monde : le Ryoan-ji !

Alors évidemment la petite avait pas retenu que celui de Koya était le plus grand du japon et que celui de Kyoto serait forcément plus petit. Donc les chaussettes se balancant depuis le petit promontoire qui domine ce joli mini golf en gravier, on était un peu déçus ; elle parce qu’il était petit et moi parce-qu’on s’était quand même tapé douze bornes à pattes pour le voir ! Mais après quelques minutes de contemplation parmis des japonais aussi Zen qu’un stade de foot, on a fini par apprécier.

Surtout que cet art-là vise à réduire la nature, à la confiner dans un endroit restreint. C’est le principe du bonsaï appliqué a tout le jardin, voire même le monde.

Ça méritait bien de regarder Mariane relacer ses Quechua.

Coeur, coeur, coeur
Coeur, coeur, coeur

Bon avant ça on a vu le temple a la terrasse là, le Kiyomizu-dera. Une grosse terrasse flanquée contre la montagne, sorte de grand hôtel megévan dans lequel roupilleraient des moines.

Après, detour par Toei Studio, un studio télé qui fait visiter sa petite ville période Edo ! Alors une petite heure pour faire le tour, des spectacles mécaniques époustouflants comme le dragon qui fait de la vapeur ou le gros bonhomme qui sort des arbres en bougeant la tête. Ah et le show de kabuki aussi, qui finit par un sacré jeu comique de la part des acteurs ! Oh oui, rien de tel que le Toei studio pour finir un périple et s’entendre dire sans regret : allez, on rentre !

Fais attention au bassin. En plus y a un dragon.
Fais attention au bassin. En plus y a un dragon.

C’était bien c’était chouette l’aventure tranquillou ! On a encore des aventures à venir (et des dessins du jour aussi) mais voir tous ces trucs, dormir dans tous ces endroits si differents nous a vraiment montrer le japon.

Bon ben je reste toujours très mystérifié par l’attitude des Japonos dans leurs temples.

C’est un rapport curieux qu’ils semblent entretenir avec eux. On dirait que c’est la principale attraction historique du Pays, et les temples Shinto ou Bouddhiste, surtout dans cette période automnale si propice au tourisme Japonais, se visitent comme des musées ou des parcs d’attractions.
On y croise des meutes d’enfants de tous âges, chapeaux jaunes ou uniformes de marine qui y courent, y crient, y rient sans aucun égard pour ce qu’on nous a toujours présenté comme une religion. Et pareil pour les adultes, ils parlent, s’interpellent, pose comme des cons devant n’importe quel gadin ! Bref passe (à la Japonaise) un bon moment ce que je ne leur reproche pas. C’est juste une approche tellement excentrique d’un lieu, qui malgré les différence de religions, reste un lieu de prière ou, semble-t-il, le silence devrait être sinon respecté, au moins demandé. M’enfin, je suis peut-être juste un vieux con.

Z'ont dépensé sans compter.

Z’ont dépensé sans compter.

On est allé à Nikko aujourd’hui. Nikko c’est un haut lieu du Temple ! C’est là qu’est enterré le premier Shogun Tokugawa, et pour l’honorer, ils lui on payé une montagne de temples plus richement décorés que tout ce qui c’était déjà fait au Japon ! Ma douce les voit comme des temples bling bling bien plus colorés et, d’ailleurs chose unique je crois, entièrement laqués de rouge, comme les colonnes de feu nos restaurants chinois.

Alors on enlève ses chaussures et on évite les gosses qui courent de pièce en pièce, on écoute le moine qui récite mollement son explication en moins de cinq minutes et qui la conclue généralement par un coup de bâton ou un tapement de main très démonstratif.

Tout ça ressemble plus à une petite fête foraine.

En fait on a bien apprécié, surtout ma douce qui, venue ici avec une vague appréciation des sushis, repart avec un intérêt pour les toits, les jardins zen, les arbres oranges et rouges, les fruits carrés etc… A Nikko elle était servie en toits et arbres rouges. Ah oui parce que c’est dans la montagne à 2h30 de train ! Mais ça valait le coup, et puis on a évité la cassure. Une journée avec moins de deux heure de train pour nous, c’est comme un pyjama sans rayure… Il manque un truc !

Et oubliez pas de lire les posts de l’Aventure Tranquillou plus bas ;)

Et bien d'autres